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REVUE PENSER REVER n.18 ; la lettre à la mère

Couverture du livre « REVUE PENSER REVER n.18 ; la lettre à la mère » de Revue Penser Rever aux éditions Olivier (l')
Résumé:

Lettres « à ma mère », ou lettres « à sa mère » quand le recueil est le travail d´un biographe, ou encore « à leurs mères » si c´est une compilation : le courrier publié des anciens enfants à leur mère est abondant, et semble vouloir récuser l´idée de séparation. Ainsi Vincent Van Gogh écrit-il... Voir plus

Lettres « à ma mère », ou lettres « à sa mère » quand le recueil est le travail d´un biographe, ou encore « à leurs mères » si c´est une compilation : le courrier publié des anciens enfants à leur mère est abondant, et semble vouloir récuser l´idée de séparation. Ainsi Vincent Van Gogh écrit-il à une « maman de près de soixante-dix ans », avec une intimité non codée : « Le chagrin que nous éprouvons et éprouverons toujours d´une séparation et d´une perte est, me semble-t-il, instinctif ; sans lui nous ne pourrions nous résigner aux séparations, il nous aidera probablement plus tard à nous reconnaître l´un l´autre [...] ».
C´est peut-être ce qui fait le ciment de ces lettres et les oppose à la fameuse lettre à son père de Franz Kafka : la « Lettre au père » a quelque chose de définitif, tous les anciens fils - et filles - de père peuvent y retrouver un père. En regard, quoi ? La perte et un doute terrible de ne savoir comment en dire le regret à la destinataire. S´il ne manque précisément pas de lettres à la mère sans complaisance ni concession, serait-ce qu´aucune n´a l´universalité de celle au père ?
L´amour sans limite que nous avons eu pour nos mères, en reste-t-il quelque chose quand les années et la haine, éventuellement, quand l´oubli, la déception, la lassitude et la souffrance, les jours anciens, la griffe ou la paix du deuil, quand le lointain et le trop immédiat s´en sont emparés ? On souhaiterait que ce numéro considère, sans trop de précautions, ce que sont nos mamans devenues...

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