Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le récit est bien connu : c'est celui du Petit Poucet, il nous vient des Contes de la mère l'Oye de Charles Perrault. C'est le destin et la force des contes que de toujours s'offrir aux conteurs, de génération en génération. Serge Airoldi ne transgresse ni n'édulcore, il ne trahit pas cet art du conte qui suppose, comme le notait Walter Benjamin, de ne rien céder à la psychologie. Simplement il apporte ses propres cailloux sur le chemin, les distribue ou les répand à sa façon. Poétique. Et c'est donc ici affaire de langue, de détails, de citations discrètes venant jeter leur part de saveur, de lumière ou de nuit, de grotesque ou d'accablement sur ce fatum d'une histoire trop humaine.
Mais cette version du Petit Poucet n'existerait pas sans images : celles, vigoureusement et drolatiquement peintes, de Lydie Arickx ne sont pas des illustrations, elles participent de la transmission du conte, nous font spectateurs naïfs, prêts à s'étonner toujours, à s'alarmer souvent, à s'émouvoir pensivement devant les ressources, enfouies en chacun de nous, de l'enfance trahie.
Ce livre, par sa richesse, sa générosité de mots et de couleurs, s'adresse tant aux jeunes lecteurs qu'aux très avertis.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force