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Raymond Queneau ; un poète

Couverture du livre « Raymond Queneau ; un poète » de Raymond Queneau aux éditions Gallimard-jeunesse
Résumé:

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  • Georges Perros dit du poète : « Il y a chez Queneau une gourmandise de la langue, du mot, mieux, de la lettre, celle-ci jouant aux cartes à l’intérieur de son mot, et je ne sais quelle sensibilité dans leur dégustation, mais sensibilité qui ne saurait trouver sa fin que dans la bouffonnerie....
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    Georges Perros dit du poète : « Il y a chez Queneau une gourmandise de la langue, du mot, mieux, de la lettre, celle-ci jouant aux cartes à l’intérieur de son mot, et je ne sais quelle sensibilité dans leur dégustation, mais sensibilité qui ne saurait trouver sa fin que dans la bouffonnerie. »
    Tout est dit, ou presque, dans cette phrase. On aime Queneau parce qu’il ne se prend pas au sérieux en maltraitant la langue, lui rendant son oralité et sa force d’évocation.

    « Y en a qui maigricent sulla terre
    Du vente, du coq six ou des jnous
    Y en a qui maigricent le caractère
    Y en a qui maigricent pas du tout
    Oui mais
    Moi jmégris du bout des douas. »

    Raymond Queneau va fréquenter les surréalistes en 1924 et devient membre de l’Académie Goncourt en 1951. C’est en 1960 qu’il créera l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) avec François Le Lionnais.
    Raymond Queneau a écrit des romans et des poèmes. En quelques vers, il raconte une histoire car il aime « les petits faits vrais » et ça tangue, c’est tendre et ça touche.

    « Le repasseur de couteaux
    Existe encore avec sa petite cloche
    Le marchand de journaux
    Avec sa sacoche
    Un jour on ne les verra plus
    Encore des métiers foutus. »

    Bien sûr, on ne peut évoquer Queneau sans penser aux exercices de style. Une histoire très courte qui se déroule dans un autobus et que l’auteur décline en quatre-vingt-dix-neuf façons différentes.
    Lire Raymond Queneau, c’est redécouvrir la langue et ce n’est jamais triste ou plombant. Le lire, ça ne se refuse pas, car on s’amuse sans excuse et on rabuse avec une cornemuse jusqu’à Syracuse. (Si si, je vous l’assure !) car oui, la légèreté, la fantaisie et la drôlerie de Queneau sont contagieuses en diable.

    J’aime beaucoup cette collection Folio junior qui permet d’aller à la découverte d’un auteur et de son œuvre. La poésie, ça se partage à tout âge !

    « On ne sait pas toujours ce qu’on dit
    Lorsque naît la poésie
    Faut ensuite rechercher le thème
    Pour intituler le poème
    Mais d’autres fois on pleure on rit
    En écrivant la poésie
    Ça a toujours kékchose d’extrême
    Un poème »

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