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Memphis, 16 août 1977. Il ne reste d'Elvis Presley qu'une dépouille à moitié nue, le visage noyé dans une mare de vomi, la bouche ouverte, la langue à moitié tranchée par sa mâchoire déjà rigide. Ainsi est mort un homme de quarante-deux ans qui a changé le monde, aussi démesuré dans l'indignité de son trépas que dans la flamboyance du destin qu'il s'était choisi.
Pourquoi Elvis est-il mort ? Et, directement ou indirectement, quelqu'un ou quelque chose l'a-t-il tué ? Car si tout le monde s'accorde à reconnaître que sa consommation proprement inimaginable de médicaments a eu raison de sa santé physique (et probablement mentale), ce constat n'est pas suffisant. Peut-être parce qu'on cherche toujours un coupable pour la mort d'un être aimé. Peut-être aussi parce qu'il y a des tas de façons de tuer un homme. Et la plus pernicieuse est de lui ôter le goût de la vie. L'existence d'Elvis a été pourrie par des choix malencontreux, des hésitations malheureuses, des veuleries coupables, des exploitations minables et des trahisons honteuses, depuis les turpitudes et les manipulations du colonel Parker jusqu'aux bouffonneries de ses hommes de main... Et si, finalement, le King avait juste décidé de commettre « le plus lent suicide de tous les temps » ?
Tel un antiportrait, Qui a tué Elvis ? dresse l'inventaire des « petites morts » successives de l'homme-roi Elvis, avant qu'il ne renaisse en un mythe éternellement vivant.
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