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Extrait de Profil élégie de Dominique Quélen. À l´exception de deux brefs poèmes définitoires en vers, ce livre est constitué d´une série de quasi-restangles où manque toujours, permettant le mouvement, quelque élément commun au langage et au réel, à l´image du "pour bien des choses de ma vie je peux dire presque" d´Effi Briest. Ils sont remplis d´objets incomplets, incluant le corps, qui représentent aussi des états de la matière selon certains angles, certaines combinaisons qui varient. Quoique cette distinction n´ait plus guère de sens, me semble-t-il, l´ensemble peut se situer entre les restes d´un lyrisme qui fuit et ceux d´un formalisme qui se délite. Le dysfonctionnement de tout cela m´intéresse, s´il est rendu sous la forme neutre et discrète de petits paragraphes de prose, comme des boîtes, disons. Ainsi le titre, Profil élégie, n´évoque-t-il une disposition d´esprit qu´à travers le travail manuel. Il s´agit, pour reprendre Ponge, qu´il y ait "quelque chose à obtenir, et non quelque chose à exprimer". Ce livre forme en quelque sorte un diptyque avec un autre encore à paraître, d´une poésie plus littérale et dont le titre, Le champ de la plinthe, est une définition homophonique possible de l´élégie.
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