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Précis des guerres de Jules César ; écrit à Sainte-Hélène sous la dictée de Napoléon premier

Couverture du livre « Précis des guerres de Jules César ; écrit à Sainte-Hélène sous la dictée de Napoléon premier » de Napoléon Bonaparte aux éditions Perseides
  • Date de parution :
  • Editeur : Perseides
  • EAN : 9782915596502
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Napoléon a beaucoup écrit à Sainte-Hélène. Outre une abondante correspondance, le fameux Mémorial de Sainte-Hélène de Las Cases, il s'est attelé à des oeuvres historiques. Le Précis des guerres de Jules César en fait partie. Ecrit par M. Marchand sous la dictée de l'empereur, l'ouvrage fut... Voir plus

Napoléon a beaucoup écrit à Sainte-Hélène. Outre une abondante correspondance, le fameux Mémorial de Sainte-Hélène de Las Cases, il s'est attelé à des oeuvres historiques. Le Précis des guerres de Jules César en fait partie. Ecrit par M. Marchand sous la dictée de l'empereur, l'ouvrage fut publié pour la première fois à Paris, en 1819. Napoléon Ier n'est pas le seul à s'être intéressé à Jules César. On connaît mieux l'Histoire de Jules César de Napoléon III, car ce dernier fit appel aux meilleurs historiens et archéologues de son temps pour conduire une enquête très approfondie sur les lieux de la guerre des Gaules. Napoléon Ier n'avait pas les mêmes moyens sur son île. A partir
de ses connaissances et de la documentation qu'il put trouver sur place, il dicte à son secrétaire ses propres commentaires sur la vie politique et militaire de Jules César. Le livre est divisé en deux chapitre : « La Guerre des Gaules » et les « Guerres civiles ». On peut y voir la reconnaissance d'un grand stratège par un autre stratège non moins grand. Le sujet permet ici à Napoléon de livrer quelques réflexions sur l'art de la guerre. On comprend ce qui a pu fasciner par ailleurs l'empereur déchu dans ce sujet : il contemple en miroir sa propre destinée dans celle de son antique prédécesseur. A cet égard, les dernières phrases de l'ouvrage sont révélatrices : « En immolant César, Brutus céda à un préjugé d'éducation qu'il avait puisé dans les écoles grecques ; il l'assimila à ces obscurs tyrans des villes du Péloponnèse qui, à la faveur de quelques intrigants, usurpaient l'autorité de la ville ; il ne voulut pas voir que l'autorité de César était légitime, parce qu'elle était nécessaire et protectrice, parce qu'elle conservait tous les intérêts de Rome, parce quelle était l'effet de l'opinion et de la volonté du peuple. »

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