"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Poupées, sacs à main, carnets de notes, téléphones, lunettes... On ne s'intéresse jamais aux objets trouvés. Pourtant, ils ont appartenu à quelqu'un, ils ont été, peut-être, aimés, contemplés, caressés avant d'être perdus et oubliés. Le seul plaisir dans la monotone vie de Michele, chef de gare solitaire et maussade, est de recueillir ces objets délaissés pour les ranger ensuite méticuleusement chez lui, dans la minuscule station de Miniera di Mare. Lui dont la mère est partie, un jour qu'il rentrait tout juste de l'école, emportant le journal intime de son fils comme seul souvenir, ne s'est jamais remis de cet abandon.
Et puis, un jour, Michele trouve, coincé entre deux sièges, un petit cahier rouge tout racorni : c'est le journal intime de son enfance ! Il a l'intime conviction que sa mère l'a laissé là exprès. Sa seule amie, Elena, jeune femme fantasque et imprévisible, l'encourage à partir en quête de la vérité... et peut-être même d'un remède pour son coeur cabossé.
J'ai beaucoup aimé ce roman, il raconte le quotidien monotone de Michele il nettoie les trains et garde (légalement) les objets non réclamés qu'il a découvert plusieurs mois avant. Et un jour une jeune femme Elena bouscule sa vie , ses routines , ses certitudes.Car Michele est un grand "blessé" de la vie, une douleur remontant à son enfance mine encore son existence.
Ce livre m'a emportée dans un univers enchanteur; il est optimiste , je le recommande .
Quel plaisir de suivre Michèle qui ne cesse de penser à sa mère partie sans rien dire , père et fils vont vivre seuls dans cette gare ! Michèle reprendra la suite de son père et aura la "manie" de conserver tous ces objets que l'on oublie dans ces trains sans penser à les récupérer ! mais survient .. Eléna qui va lui faire découvrir ENFIN la vie !
La maman de Michele est partie lorsqu’il avait sept ans.
Resté seul avec son père, devenu adulte, il prend sa place de chef de gare. Cette gare qu’il n‘a jamais quittée depuis trente ans.
L‘entrée dans sa vie d’Elena, une jeune femme fougueuse, va le pousser à sortir de sa gare et à rechercher sa mère.
J’ai adoré ce roman. J’interrompais parfois ma lecture pour qu’il m’en reste encore pour plus tard.
Ҫa coule, ça coule tout seul. Un vrai plaisir de lecture, surtout en vacances, surtout presque en été.
Parce que, oui, c’est un bon livre de vacances. Prenant mais sans prise de tête
Michele et Elena sont fragiles, chacun à leur manière,mais leur rencontre permet tous les possibles.
J’ai accompagné ces deux êtres avec compassion et plaisir à la fois. J’ai imaginé le train, les montagnes….
Certes, il pourra sembler à certains un peu facile, avec certains rebondissements too much, mais je trouve vraiment que c’est une super fiction détente.
Une petite interrogation quant au titre :
« Lo strano viaggio di un oggetto smarrito » (L’étrange voyage d’un objet perdu) devient « Petits miracles au bureau des objets trouvés ».
Etonnant, non ?
Le titre et la couverture de ce roman m'ont tout de suite enchantés. Salvatore Basile est un napolitain de naissance, vit à Rome et travaille comme scénariste et réalisateur. « Petits miracles au bureau des objets trouvés » est un best-seller en Italie, en cours de traduction dans une dizaine de pays et a obtenu le Premio Letterario Fenice Europa 2017.
• Ce livre est un coup de coeur, un bijou, une vraie révélation. Un roman qui fait du bien, optimiste, simple, pleins de poésie malgré les sujets difficiles abordés comme l'abandon, la mort, la séparation, les sentiments.. • Michele, « heros » du roman, collectionne les objets oubliés dans les trains, jusqu'au jour où il découvre un journal intime rouge relié. Son journal intime de sa jeunesse quand sa mère est partie par ce même train quelques années avant et qui n'est jamais revenue. Suite à cette découverte et à la venue d'une jeune fille sans vie, Elena ; s'en suit une quête pour que Michèle retrouve ses origines. Telle une aventure, pleine de péripéties, son chemin va lui permettre de se reconstruire..
• de beaux personnages : Erastos le Grec, Antonio, une jeune fille aveugle qui va révélé à notre héros Michele mille façons de voir le monde dans le regarder, le courage de Gianni et de Luce.
• « La vie n'est pas une balance qui pèse les torts et les raisons, mais un enchaînement d'événements qui souvent n'ont pas d'explication, ou bien qui en ont trop pour qu'on puisse repérer la vraie ».
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