"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Il faut supporter la solitude, surmonter sa propre froideur. Il faut creuser profondément pour parvenir à savourer, au fin fond de la solitude, le goût suave de la vie qui suinte."
Paysage d'herbes folles, publié en 1936 est le quatrième des 7 volumes de haïku qu'il a écrits entre 1932 et 1940.
« Pure expérience », telle est sa conception de la poésie. « Tout ce qui n'est pas réellement présent dans le coeur ne relève pas du haïku".
Le haïku, qui effleure si bien la surface des choses, doit aussi donner à sentir l'indicible profondeur de l'expérience humaine, saisie dans l'éternité de l'instant présent. A ce titre haïku et zen sont indissociables.
Les haïkus de Santoka traduisent à leur façon les qualités foncièrement zen d'immédiateté, de simplicité, de quiétude, et d'impermanence. Pour Santoka le haïku est l'expression écrite par excellence du zen : spontanée, claire, simple, directe. Sans superflu, sans fabulation, sans commentaire. Dans ces conditions de création spontanée, improvisée, il ne saurait bien entendu être question de thème ou de structure formelle déterminés à l'avance.
« Telle est l'essence du haïku : aller au-delà des contraintes imposées par l'époque, oublier toute intentionnalité sémantique, s'affranchir des limites culturelles. Là se trouve l'essence de l'art, de la religion, de la science. »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !