Contrairement aux attentes, l'avènement récent d'entités économiques et politiques supranationales s'accompagne d'un regain des revendications locales, au point que l'on pourrait dire que, loin d'en sonner le glas, la mondialisation " fabrique de l'identitaire ".
Les prérogatives de l'Etat-nation sont grignotées sur un double front, au niveau infra- comme au niveau supra-étatique. C'est la redistribution problématique des rapports entre ces deux termes, Etat et nation, qui fera l'objet de notre enquête.
Assistons-nous à un changement de paradigme, et à l'invention de nouvelles formes de gouvernance, ou au contraire à la généralisation d'un modèle classique, né de la superposition de l'identitaire et du politique ?
A la lumière d'exemples variés, mobilisant engagement politique, discours historique et production culturelle, nous nous interrogerons sur l'évolution possible des rapports de souveraineté, en n'excluant pas d'envisager des solutions inédites pour l'avenir.
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