"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Myosotis, (Forget me not) la pierre précieuse des Égyptiens, le lapis-lazuli, ou turquoise, est-elle la couleur privilégiée par Gérard de Nerval, pour penser la mère et l'absence de la femmeoe Ou bien est-ce au contraire le rouge, (qu'il promenait en laisse derrière lui, le homard cuit) les lambeaux sanguinolents des couchers de soleils dans le pays du Valois qu'il affectionnait particulièrement, pays qui est aussi celui de la narratrice ? Les mystères d'Isis, de l'inaccessible étoile, dont il entoure ses divagations sur les femmes aimées, sont-ils éclairés par les feux d'une mystérieuse bague qu'il s'applique contre le cou dans un moment délirant, ou par les souvenirs (imaginaires) d'une guerre qui promènent le pinceau de couleur vive sur des paysages argentés à la Corot, contraste pour le moins surprenant ? C'est en se promenant avec lui, dans des lieux familiers que Cécile Odartchenko, à l'instar de Julien Gracq, dans Les eaux étroites voit les images s'enflammer et se rallumer l'une à l'autre, comme un tracé pyrotechnique qui zigzague au travers du monde assoupi et sillonne en éclairs suivant les clivages secrets de l'expérience de la lecture et de rencontres essentielles. Rencontre avec l'auteur et ses mystères qui présida à l'élaboration de l'imaginaire personnel de la narratrice enfant, élue Reine de Saba par son père poète, qui comme Gérard, se suicida.
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