"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Thomas Mistler s'est toujours considéré comme " un homme heureux ". Héritier d'une grosse fortune familiale, il est en passe de vendre pour une somme fabuleuse l'agence de publicité qu'il a fondée. Pourtant, lorsqu'un examen médical diagnostique une maladie hépatique incurable, Thomas Mistler se réjouit : la sinistre nouvelle ne lui procure que le sentiment d'avoir été libéré. Mais libéré de quoi ?
Il cherchera la réponse en secret, au cours d'un dernier sursis, un moment de grâce " dans le seul endroit au monde ou rien ne l'irrite " : Venise. Ses efforts timides pour profiter de l'instant, d'abord avec une jeune photographe, puis avec un amour de jeunesse qui ne l'a jamais aimé, ne peuvent entrer en concurrence avec son besoin de communier avec les vivants et les morts qui peuplent sa vie.
Profondément poignant, quoique empreint d'un humour mordant, Mistler prend congé est une mise à nu magistrale des complexités du coeur humain.
Une fois de plus, Louis Begley déploie tout son talent dans la représentation des contradictions de l'âme humaine.
Louis Begley est né en Pologne en 1933, puis a émigré avec ses parents aux Etats-Unis. Avocat, il vit à New York. Son premier roman, Une éducation polonaise, a obtenu Le prix Médicis en 1992. Il a publié depuis L'Homme en retard, Le Regard de Max et Mr. Schmidt, trois romans également traduits chez Grasset.
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