"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Michel Würthle a fondé en 1972 le restaurant EXIL à Berlin/ Kreuzberg avec ses amis Ingrid et Oswald Wiener. Par je ne sais quelle aptitude, peut-être tout simplement parce que son patron fréquentait les artistes et les respectait, l'EXIL est rapidement devenu le lieu le plus important de la scène berlinoise. En 1978, il vend l'EXIL pour acheter avec Reinald Nohal le PARIS BAR, plus central, qui devient immédiatement le lieu mythique qu'il est toujours.
La personnalité de Michel Wu¨rthle agit comme un aimant. Les meilleurs artistes, comme avant, continuent d'échanger boissons et repas contre des oeuvres qui viennent orner la salle du sol au plafond. On vient aussi pour voir cette nouvelle caverne d'Ali Baba, admirer ce café qui reprend le principe de la Colombe d'Or de Saint-Paul de Vence ou de la Kronenhalle de Zuurich avec la dérision et l'autodérision du vaste mouvement punk qui a submergé la planète mais qui ne se retirera jamais complètement du PARIS BAR.
Cette persévérance est une énigme. On la doit à la personnalité de Michel Wu¨rthle. C'est qu'il n'est pas seulement un professionnel jusqu'au bout des ongles, il est aussi, caché sous une pudeur et un sourire sincèrement gêné, un artiste.
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