(Texte provisoire) Pour Laure Cambau, pianiste et poète, il n'existe ni murs ni frontières entre parole et musique. Sur le fil électrique des voyelles, les oiseaux des consonnes se posent : De la musique avant toute chose.
Au centre d'un monde profondément absurde, dans un désordre programmé de tous les sens, qui sont les héros de cette mythologie du quotidien ? Un infirmier, une folle, un architecte soliloquent en parallèle et remplacent les divinités antiques dans un Olympe à l'envers . Une fugue à trois voix dans déraison du monde.
Laure Cambau vit à Paris. Poète et pianiste, elle publie ici son septième recueil poétique. Elle a reçu le prix Poncetton de la SGDL pour Lettres au Voyou céleste en 2010 (L'Amandier). Elle est également l'auteur de contes pour enfants et de paroles de chansons. En équilibre permanent entre la fertilité des sons et la réalité magique des mots (D.H. Lawrence), elle revendique haut et fort depuis toujours son droit à l'étrangeté . Parmi ses recueils poétiques : Et le pourboire des anges ? (L'Amandier), Le Couteau dans l'étreinte (Phi, Luxembourg, Écrits des Forges / Québec), La Fille peinte en bleu (Écrits des Forges / Caractères, 2015).
Une manipulation amoureuse et ludique du langage mariée à l'approche musicale des mystères du désir. (Richard Blin, Le Matricule des Anges)
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