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Engagé à vingt ans dans la Résistance en Bretagne, Louis Martin s'y distingue par son courage et son calme devant l'ennemi. Remarqué par sa hiérarchie, il est sélectionné fin 1945 pour intégrer une nouvelle promotion de l'école militaire interarmes à Coëtquidan. Promu sous-lieutenant, il fait le choix de la prestigieuse Légion étrangère et part pour l'Indochine. Il y effectue deux séjours, notamment au 1er BEP, s'achevant par le désastre de Dien Bien Phu, où il va pourtant se couvrir de gloire.
Cet officier de tout premier ordre, à la personnalité attachante, admiré par ses subordonnés qui l'auraient suivi sans hésitation jusqu'à l'ultime sacrifice, va alors imposer sa marque en Algérie où il sera de tous les combats jusqu'en 1960.
Opposé aux revirements du gouvernement français quant à la politique menée en Algérie, il demande sa radiation des cadres début 1963. Après quelque temps, il rentre au service de la garde présidentielle du Gabon et y restera au plus haut niveau pendant pratiquement trente ans. Retiré dans le sud de la France, Louis Martin s'éteint en 2005 laissant le souvenir d'un chef de guerre incontesté, mais également d'un homme modeste, toujours souriant et au caractère enjoué.
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