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L'assassinat sauvage d'une journaliste plonge son compagnon, père d'une espiègle rouquine, dans des abîmes de tristesse et de perplexité. Un vieux flic, très porté sur la bouteille, accepte de l'aider dans son enquête. Mais quand l'Archange, tueur à gages légendaire et redouté de tous, contacte cet improbable duo et propose de les aider à châtier le coupable, le jeune veuf, de nature pourtant peu aventureuse, comprend qu'il va changer d'univers. Hommes de main à la solde d'une organisation secrète, et policiers plus ou moins ripoux vont désormais peupler son quotidien. Un polar pas comme les autres, aux héros pas comme les autres, survitaminé, violent et drôle à la fois. Vannes et ses alentours, comme vous ne les avez jamais lus. L'Archange débarque en Bretagne, on redoute un accroissement drastique du taux de mortalité.
Reçu grâce à la Masse critique Mauvais genres de Babelio, L’ombre de l’Archange de Jean-Baptiste Ferrero m’avait attirée par son histoire de journaliste tuée. Seulement, je n’ai absolument pas adhéré au ton de ce polar ressemblant étrangement à du « Audiard » sans avoir changé un iota face à l’évolution des consciences depuis les années 60 !
Le premier chapitre ressemble à un épisode de Bruce Lee en littérature, chargée de nous faire connaître la détermination et la violence assumée de l’Archange. Dans un entrepôt, quelques minutes plus tard, plus aucune trace de vies humaines ! De plus, intervenant sans arme préalable, l’Archange utilise, de façon extrêmement créatrice, tous outils, ou objets, à proximité de ses victimes ! On apprendra plus tard les raisons de sa perte de toute empathie et émotion, ce qui s’avère, en fait, légèrement faux au fil des pages.
Seulement, le second chapitre, présente un archiviste habitué à la tranquillité de ses rayonnages qui va apprendre le meurtre de la femme qu’il aime, Luce, journaliste et mère de sa petite fille qu’il élève. Les personnes de sexe féminin sont admirables de beauté et d’intelligence.
Il faut ajouter à ce duo masculin d’enquêteur, l’archiviste et l’Archange, un policier originaire des Balkans, un peu ripoux mais qui a gardé des valeurs, comme celles de défendre les vulnérables au sein des trafics d’êtres humains.
Sur quelle enquête réfléchissait Luce pour entraîner son meurtre, voilà l’objet de ce polar !
Bref,
Abandonnant son détective fétiche, Thomas Fiera, qui évolue sur douze romans, Jean-Baptiste Ferrero immerge son lecteur dans un monde où il mêle réflexions sur la vie avec de bons sentiments et violence déchaînée et crue.
Absolument pas la cible de ce genre de polar, le synopsis m’a aveuglée, imaginant un polar social et presque politique. Vraiment désolée ! Sans l’obligation d’écrire une chronique Jean-François Ferrero avec L’ombre de l’Archange n’aura pas été signalé ici !
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