"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Eragon a une double promesse à tenir : aider Roran à délivrer sa fiancée, Katrina - prisonnière des Ra'zacs -, et venger la mort de son oncle Garrow. Saphira emmène les deux cousins jusqu'à Helgrind, repaire des monstres. Or, depuis que Murtagh lui a repris Zar'oc, l'épée que Brom lui avait donnée, Eragon n'est plus armé que du bâton du vieux conteur. Cependant, depuis la Cérémonie du Sang, le jeune Dragonnier ne cesse de se transformer, acquérant peu à peu les fabuleuses capacités d'un elfe. Et Roran mérite plus que jamais son surnom de Puissant Marteau. Quant à Saphira, elle est une combattante redoutable. Ainsi commence cette troisième partie de l'Héritage, où l'on verra l'intrépide Nasuada, chef des Vardens, subir avec bravoure l'épreuve des Longs Couteaux ; les Vardens affronter les soldats démoniaques de Galbatorix ;
Arya et Eragon rivaliser de délicates inventions magiques ; Murtagh chevauchant Thorn, son dragon rouge, batailler contre Eragon et Saphira. On s'enfoncera dans les galeries souterraines des nains ; on se laissera séduire par Nar Garzhvog, le formidable Urgal, et par l'énigmatique Lupusänghren, l'elfe au pelage de loup ; on retrouvera avec bonheur Oromis et Glaedr, le dragon d'or ; on constatera avec jubilation que Saphira montre toujours un goût certain pour l'hydromel.
Et on saura enfin pourquoi le roman porte ce titre énigmatique : Brisingr, Feu en ancien langage.
Comme pas mal de lecteurs, j’ai eu une réaction plutôt partagée lorsque j’ai appris que la trilogie se transformait en quadrilogie : d’un côté, j’étais heureuse de cheminer plus longtemps aux côtés d’Eragon et Saphira … mais de l’autre, je craignais que l’ajout d’un nouveau tome nuise au rythme trépidant auquel Christopher Paolini nous avait habitués. J’étais un peu perplexe quant aux véritables raisons qui l’ont poussé à scindé le dernier tome en deux opus : était-ce parce qu’il avait préjugé du nombre de pages nécessaires pour boucler tous les nœuds de l’intrigue, ou était-ce tout simplement pour obliger les lecteurs captivés à acheter deux livres pour connaitre le fin mot de l’histoire ? Aujourd’hui encore, le doute est encore présent dans mon esprit : en tant que lectrice, je ne suis pas convaincue du bien-fondé de cet étalement. A chaque relecture, je me fais ainsi la même réflexion : certains passages ont clairement été ajoutés artificiellement, ils n’apportent rien à l’histoire et ne servent qu’à combler les quelques dizaines de pages nécessaires pour avoir deux gros pavés de 800 pages à faire ingurgiter aux lecteurs ….
Encore dévasté par la terrible révélation de Murtagh, qui lui a appris l’identité de son père, Eragon refuse cependant de se laisser abattre : en tant que Dragonnier, il doit continuer la lutte contre le tyrannique Galbatorix pour ramener la paix sur l'Alagaësia. Il commence par aider son cousin Roran à délivrer sa fiancée des griffes des Ra’zacs et à venger la mort de son oncle Garrow. Il se rend ensuite chez les nains, pour assister aux longues délibérations précédent l’élection d’un nouveau Roi, malgré les menaces qui pèsent au-dessus de sa tête, et malgré l’urgence de la situation. Car Eragon et Saphira savent que leur formation est loin d’être achevée, et qu’ils ne peuvent en l’état pas envisager de vaincre leurs adversaires : ils doivent à tout prix rendre visite à leurs formateurs pour les supplier de leur en apprendre plus. Ils sont bien loin de se douter que les révélations qui les attendent sont encore plus surprenantes que leurs dernières découvertes, et que cette visite chez les Elfes leur apportera bien plus d’armes que de simples connaissances …
Cela me fait un peu mal au cœur de l’admettre, mais je suis plutôt déçue de ce troisième tome. Cela reste une bonne lecture, mais on est bien loin du coup de cœur que j’ai eu pour les deux premiers opus. La raison est fort simple : je ne voyais pas le bout de cet interminable pavé de 800 pages rempli de … vide. Bien sûr, il y a des passages admirablement palpitants, bien sûr, il y a des scènes d’une force inouïe, mais il y a principalement des longueurs. A vouloir « approfondir la personnalité d’Eragon », l’auteur en a fait beaucoup trop, et on le voit pendant plus de la moitié du récit se débattre avec ses états d’âme. Et on tourne en rond. Un pas en avant, deux pas en arrière, retour à la case départ, on a gagné cent pages supplémentaires ! Des simulacres de batailles, où Roran devient un surhomme (malheur, je l’aimais tellement Roran, je suis attristée de le faire se transformer en simple machine de guerre imbattable alors qu’il n’est qu’un simple fermier), des complots politiques à n’en plus finir, des discussions creuses à pleurer … Vraiment, cet opus ne tient pas ses promesses. Il apparait comme une sorte de tome de transition alors qu’on nous faisait miroiter le fameux face à face avec le grand méchant !
Ce fut laborieux, donc, mais fort heureusement, les rares passages « utiles » sont admirablement captivants, et on ne peut pas s’empêcher de tourner les pages car on a malgré tout cette irrésistible envie de savoir ce qui va arriver ensuite ! Même si j’ai plus d’une fois eu envie de lui mettre des claques pour qu’il cesse de se comporter comme un imbécile fini, je ne peux pas m’empêcher d’être très attachée à Eragon, ce jeune héros malgré lui, un peu perdu face à l’immensité de la tâche qui l’attend. Comment lui, simple garçon de ferme, peut-il être celui qui tuera Galbatorix l’invincible ? Comment peut-il être un héros alors que son père était un Parjure et que son propre frère se bat aux côtés du tyran ? J’ai eu de la peine pour lui, et cela d’autant plus que l’auteur a décidé de consacrer un tome entier à ces considérations psychologiques : si au moins il y avait plus d’action, ce pauvre Eragon n’aurait pas eu l’occasion de réfléchir aussi longuement à tout cela ! De plus, je trouve que cela ne lui ressemble pas : Brom comme Oromis se plaignaient de le voir aussi peu porté sur la réflexion, et voilà qu’il passe 800 pages à réfléchir, le fossé est un peu trop gros pour être honnête !
Malgré tout, ça reste un récit passionnant et grandiose, riche en révélations et en rebondissements : on vole de surprises en surprises, de découvertes en découvertes …. et c’est tout simplement captivant ! Malgré quelques facilités scénaristiques que l’on ne peut que regretter – je pense essentiellement au chapitre consacré à la fabrication de l’épée d’Eragon –, on sent que l’auteur a tout prévu dans les moindres détails : petit à petit, tous les éléments surgissent pour qu’Eragon soit prêt à faire face à son destin, à son ennemi. On le sent, le compte à rebours se met enfin en route, et la lutte finale se rapproche : on espère juste qu’Eragon ne va pas soudainement décider de partir en visite touristique avant d’aller affronter Galbatorix, car c’est un peu sa spécialité, de rajouter des étapes superflues à ses péripéties ! Cela a au moins le mérite de faire monter la tension, toujours plus, tout comme la frustration du lecteur qui dévore chaque chapitre avec une impatience et une inquiétude grandissante. Il faut dire que jusqu’à présent, jusqu’aux ultimes chapitres de ce tome, Galbatorix reste un nom, un individu qu’on évoque mais qu’on n’a jamais rencontré, et la crainte n’en est qu’encore plus forte … Rien n’est gagné, même si on se doute qu’Eragon n’échouera pas (car on est en high fantasy, et qu’en high fantasy, le bien triomphe toujours du mal), on a quand même peur pour lui !
En bref, vous l’aurez bien compris, c’est un bilan clairement mitigé pour cet opus : d’un côté je regrette que l’histoire traine ainsi en longueur, mais de l’autre, j’ai apprécié de voir le dénouement approcher tout doucement et non pas dans un grand fracas inattendu. Je pense que l’équilibre n’a pas été trouvé : certains passages sont bien trop longs, et d’autres sont au contraire trop brefs, certains passages sont ennuyants, d’autres sont presque trop captivants pour notre rythme cardiaque … Mais s’il y a bien UN point admirablement positif, c’est la plume de Christopher Paolini : elle était déjà fort belle dans les premiers opus, mais là, c’est juste grandiose ! C’est un vrai régal que cette narration, qui jongle avec brio entre les descriptions et les dialogues, et qui ose sortir des sentiers battus quand il s’agit de nous plonger au cœur des pensées des dragons, si différents de nous autres pauvres humains. Et cette si belle plume est bien ce qui sauve cette histoire qui a perdu son rythme effréné pour quelque chose de plus chaotique … Il ne reste plus qu’à espérer que le dernier tome sera un peu moins longuet que celui-ci, et que l’action reprendra à nouveau le dessus sur les états d’âmes d’Eragon !
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/01/lheritage-tome-3-brisingr-christopher.html
J'ai beaucoup aimée ce troisième tome, malgré qu'il soit long à lire les événements ne cessent de changer et de nous surprendre, l'auteur à une plume magique.
« Un dragonnier à part entière »
Eragon retrouve son cousin Roran et ils partent tous les deux jusqu’à Helgrind, repère des Ra’zacs. Ils prennent tout les deux leur place au sein du récit en tant que héros plein de force et de courage.
Ce troisième tome tient son nom de l’ancien langage, Brisingr signifie Feu.
L’avant dernier tome de la saga est riche en rebondissements et en émotions. Sans oublier, toutes les nouvelles révélations surtout en ce qui concerne la généalogie de Eragon. Même si, un lecteur avisé suppose facilement ce qui est révélé… En tout cas, je peux facilement dire que l’on n’est absolument pas déçu et que la lecture du quatrième et dernier tome s’annonce passionnante!
Dans ce troisième opus, initialement prévu pour clore la trilogie de l’Héritage devenue saga, Eragon devient véritablement un dragonnier à part entière. Brisingr, en effet, est un tome charnière dans les aventures de Saphira et de son ami. Pas encore un homme, mais certainement plus un enfant, ce dernier doit apprendre à avoir les épaules suffisamment solides pour supporter les espoirs que les Vardens y déposent. Lui et Saphira découvrent aussi les subtilités de la politique en assistant à une élection royale (en dire plus sur le sujet pourrait gâcher quelque peu votre lecture). Roran, quant à lui, devient un soldat de plus en plus sanguinaire sur le champ de bataille. De mon point de vue, c’est là que le bât blesse. Il y a, derrières les actes, les paroles et les pensées des personnages des réflexions qui, sciemment ou non, peuvent être vues comme une justification de la violence dont ils usent. Cela m’a dérangée car je l’ai interprété ainsi, d’autres y verront peut-être autre chose.
La seconde moitié du tome m’a semblé plus équilibrée que la première qui, à mon sens, manquait de rythme. Ce n’est pas la première fois que je note une lacune en la matière depuis que j’ai repris la lecture intégrale de la saga (que j’avais justement laissée à ce même tome, sept ans plus tôt).
Loin de moi l’idée de laisser entendre que j’ai eu plus de déplaisir que de contentement en redécouvrant Brisingr. Bien au contraire, le quatuor formé par Saphira et Eragon et Oromis et Glaedr en fait, à mon sens, tout l’intérêt. Il vaut à lui seul largement le détour mais d’autres détails, certaines habiles trouvailles notamment, sauront également vous combler. Murtagh et Thorn ne sont, pour l’instant, plus que des jouets entre les mains de Galbatorix. J’espère, en ce sens, voir cette frustration comblée par le quatrième opus qui, à n’en pas douter, promet de multiples batailles. Reste à espérer que nos héros ne se perdent pas en chemin…
un passage assez long au royaume des nains. c'est dommage
C'est un pur roman de fantastique mais qui nous transporte réellement en terre d'Alagesia.
Je ne suis pas un grand lecteur, voir même un tres petit lecteur: j'ais mis environ 2 ans pour lire le premiers car pas très motivé pour le lire mais une fois fini je me suis ruer sur le 2ème tome puis le 3ème que j'ai adoré par dessus tout, je les ai devoré en 10jours les deux. Je sais vous vous dites c lent mais pour mmi qui lit tres peu c'est très rapide.
J'ai vraiment été envouté par ce livre et je le recommande a tous !!
Je pense qu'il est bien
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