"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les Voyages de Gulliver marquent un sommet de la satire sociale et politique au travers d'éléments mêlant, sur le mode du pamphlet ou de la description narrative, de la philosophie, de la logique, du fantastique et de la science-fiction.
Le roman a été écrit par Swift après le krach de 1720. Il avait acheté des actions de la Compagnie des mers du Sud pour 1 000 livres. La spéculation avait fait passer la valeur d'une action de 128 livres à 1 050 livres, avant de s'effondrer ruinant bon nombre de commerçants britanniques. Cet accroissement puis cette miniaturisation de la richesse en un temps très court a dû donner à Swift l'idée des changements de taille relative de son personnage principal qui serait une métaphore de ce krach en donnant à Swift l'occasion de se moquer des travers de la société de son temps.
Cette oeuvre, écrite à la première personne, est divisée en quatre parties : le voyage à Lilliput, qui représente la cité des nains ; le voyage à Brobdingnag, qui représente la cité des géants ; le voyage à Laputa ; le voyage au pays des Houyhnhnms.
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