"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un petit village de Pennsylvanie, Shana surprend sa soeur, Nessie, quittant d'un pas résolu leur maison. Lorsqu'elle tente de l'intercepter, la petite fille ne réagit pas à sa présence. Mutique, absente, le regard vide, elle avance... Croyant à une crise de somnambulisme, Shana commence à la suivre. Rapidement, elles sont rejointes par un deuxième errant, frappé des mêmes symptômes que Nessie. Puis un autre. Bientôt, ils sont des centaines à converger vers la même destination inconnue, tandis que leurs proches, impuissants, leur emboîtent le pas. Très vite, cette mystérieuse épidémie enflamme le pays.
Chuck Wendig tend à notre monde un miroir dans lequel se reflètent ses hantises les plus contemporaines : l'irruption de l'inconnu, la peur de l'autre, la défiance envers le gouvernement, la force rampante des discours religieux et extrémistes... Rappelant autant Le Fléau que The Leftovers, Les Somnambules est un portrait humain mais sans concession d'une société au bord de l'extinction.
Ce joli pavé a pris la poussière sur une étagère durant de nombreux mois avant que je me décide enfin à l’ouvrir. La présentation du 4ème de couverture ne m’enthousiasmait pas plus que ça et la couverture en édition pocket est plutôt laide.
J’ai eu tort d’attendre aussi longtemps. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois le long de ces 1300 pages.
Ce livre prémonitoire et inspiré est paru en 2019. Il y est question d’une pandémie mortelle pour l’humanité, d’intelligence artificielle, de réchauffement climatique, de suprémacistes blancs, de NRA, de religion, de politique. Le tout s’articulant parfaitement et formant un cocktail bien corsé qui vous tient en haleine jusqu’au bout.
Une belle découverte.
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
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Les Somnambules, c'est avant toute chose une intrigue ficelée de bout en bout par un maître du thriller. En partant d'éléments qui semblent n'avoir ni queue ni tête, Chuck Wendig construit un scénario addictif, crédible, profond et riche en révélations. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde tout au long de ces 1300 pages. Mieux, j'avais l'impression de connaître personnellement les héros au point de ne plus vouloir les quitter. En bref, un vrai coup de coeur !
Attention : le roman est déconseillé aux moins de 16 ans en raison d'une scène particulièrement violente.
Shana surprend sa soeur, Nessie quittant d'un pas résolu leur maison. Lorsqu'elle tente de l'intercepter, elle est mutique, absente, le regard vide. Donc elle décide de l'as suivre, rapidement elle est rejointe par un autre marcheur, elle ne sait pas encore qu'ils vont marcher très longtemps.
Dès le début de ma lecture, je me suis sentie emportée par ces marcheurs, c'est un post apocalyptique, et j'aime bien de temps en temps me plonger dans ce genre littéraire, le somnambulisme est aussi un sujet qui m'intéresse, mais juste une entrée en matière, car l'histoire est bien plus complexe.
Ce livre as été écrit avant le Covid, pourtant beaucoup de similitudes s'y rapportent avec un zeste de science-fiction, mais j'ai trouvé tellement intéressant, j'ai vécu avec ces marcheurs une aventure extraordinaire, j'ai vibré avec eux, j'ai eu peur, et j'ai aussi beaucoup ri, il y a aussi des moments de grande émotion.
J'ai vraiment adoré ce livre, les personnages sont attachants, et je n'ai pas arrêter de me demander où ils vont, qu'est qui va les faire s'arrêter ? Mais la réponse est assez opportune et passe dans une autre partie du roman qui est encore plus palpitante.
J'ai aussi beaucoup aimé la fin, je vais viens d'apprendre qu'effectivement une suite est prévue, je suis ravie de retrouver ces personnages.
Beaucoup ont peur de commencer un livre de 1174, c'est vrai qu'il faut se dire qu'on ne va pas le finir en 2-3 jours, mais qu'on va passer un certain temps avec ces personnages, mais quand l'histoire nous passionne, pas de risques d'être lasser, au contraire on a vraiment envie d'avancer dans cette lecture, après j'ai mis un certain temps à terminer ce pavé, mais pas parce j'aimais pas ou j'arrivais pas à avancer mais plutôt parce je me sentais tellement bien avec ces personnages, que j'avais justement pas envie de les quitter.
Ce livre m'as beaucoup fait penser au fléau surtout la deuxième partie, mais je l'ai préféré au fléau ou il y avait quelques longueurs contrairement à ce livre ou je ne me suis pas ennuyée une seconde, l'auteur traite avec brio la société américaine avec des thèmes édifiants : le réchauffement climatique, la religion, la famille, l'amour, le racisme, l'intelligence artificielle et le développement d'une pandémie et toutes ces conséquences et les réactions d'un peuple.
J'ai tout simplement adoré ce pavé de 1300 pages ! "Les somnambules" commence comme un roman postapocalyptique classique sur une pandémie. Néanmoins, c'est sans compter le talent de Chuck Wendig. L'auteur a écrit " Les somnambules" en 2019 bien avant la pandémie du Covid-19 et avant l'entrée en force de suprémacistes au capitole. Dans ce roman quasi prophétique, nous fait découvrons une Amérique finalement assez proche de celle que nous connaissons : épidémie, racisme, fake news, religion, suprémacistes blancs armés jusqu'aux dents, instrumentalisation de l'épidémie par les politiques.... de nombreux sujets de société sont abordés, donnant davantage de profondeur à l'intrigue.
Malgré la longueur de l'histoire, le rythme est soutenu, sans aucun temps mort. L'auteur alterne entre action, émotion, surprises, violence, évasion et réflexion sur la gestion de la crise et l'avenir de l'humanité. Les personnages sont attachants et bien travaillés, tout en nuances de gris. La longue marche des somnambules permet de développer leurs relations et, et c'est sans doute le point le plus intéressant du roman, de montrer comment ils réagissent et s'adaptent (ou pas) face à la crise, montrant une humanité dans ce qu'elle a de meilleur, mais aussi de pire.
Ce roman m'a beaucoup fait penser au Fléau de Stephen King. C'est d'ailleurs pour cela que je l'ai acheté. Cette ressemblance est assumée (le roman est cité par un des personnages) mais tient surtout de l'hommage. Le roman, s'il reprend les bases du Stephen King, est totalement ancré dans son époque et dans les problématiques actuelles, jusque dans son savoureux rebondissement final. Un très belle découverte.
Un roman que mon fils m'a fait découvert, et qui se colle incroyablement aux 2 ans et demie de pandémie que nous venons de vivre.
Des marcheurs qui dorment tout en traçant leur chemin.... rien ne les arrêtent.... mais pourquoi? tous différents , aucunes attaches les uns aux autres, et les bergers leur famille, qui restent près d'eux afin de les protéger....
tout au long du livre il y a des flash back , des histoires parallèles, qui petit à petit nous mènent au dénouement et au pourquoi de tout cela, j'ai trouvé la fin un peu longue mais dans l'ensemble le livre est très plaisant à lire
Marchons, marchons, une balade à travers les États-Unis, oui mais une balade semée d'embûches.
Pourquoi des êtres humains se mettent à marcher les yeux dans le vague, sans boire manger, dormir. Le groupe grossit de jours en jours avec en tête Nessie jeune ado soeur de Shana. Destination inconnue. On les appelle les marcheurs, les somnambules, le troupeau. Ceux qui les accompagnent et les protègent ( famille, amis ) les bergers. Il y a aussi les scientifiques qui cherchent à decouvrir le pourquoi et tentent d'effectuer des tests, Benji, Arav, Sadie..
A cela s'ajoute une pandémie mondiale " le masque blanc". Les humains tombent comme des mouches. Le monde bascule dans la peur, la haine, la violence. Le genre humain dans toute sa splendeur.
Ce que nous vivons actuellement résonne fortement et fait réfléchir.
Une histoire grandiose et terrifiante qui n'oublie rien et appuie où ça fait mal.
Un grand auteur passionnant que je recommande.
1200 pages quand le livre est passionnant je dis oui sans hésiter, malheureusement ici ce n’est pas le cas.
Il faut s’accrocher parce que l’auteur plante le décor sur les 500 premières pages ! Que c’est long, long et que de passages ennuyeux !
J’ai failli abandonner mais heureusement, cela a commencé à s’accélérer un peu et devenir plus intéressant sur… 200 pages environ. Ensuite rebelote, on retombe dans le lent et ennuyeux. Intéressée quand même de savoir où l’auteur allait nous amener, j’ai continué mais beaucoup en diagonale sinon je n’aurais pas tenu jusqu’au bout. A chaque arrêt, l’envie de reprendre le livre n’y était pas vraiment sauf pour en venir enfin à bout et pouvoir passer à un autre.
Bref un sujet sur un virus qui décime la population (écrit juste avant la période covid que nous traversons), une intelligence artificielle, un monde virtuel, il y a des idées intéressantes. Dommage que l’auteur ait joué les rallonges non nécessaires.
Les Somnambules, de Chuck Wendig, est typiquement le genre de lecture que vous ne pouvez plus lâcher une fois commencée.
Je suis une lectrice avide de nouveautés autant que de classiques. Toutefois, tout ce qui touche au post-apocalyptique ou à la dystopie m’attire en général assez peu. On a tous vu tellement de films et séries que j’avoue que je trouve souvent (hormis quelques incontournables du genre qui sont géniaux) que ce genre se répète un peu.
Mais pas ici.
En toute franchise, le fait que le roman soit édité chez Sonatine y a été pour beaucoup : je suis une fan inconditionnelle de leur catalogue et certains de leurs auteurs comptent parmi mes chouchous.
J’ai donc voulu tester. Et j’ai drôlement bien fait.
Ça tient également au fait que cette intrigue va (selon moi) au-delà d’un seul genre.
C’est du post-apo, mais c’est aussi une roman sociétal, familial, initiatique, écologique, mais surtout une très belle mise en scène et représentation de notre société actuelle.
Et, le plus fort, c’est qu’il parvient à être tout cela sans tomber dans un excès ou un autre.
L’intrigue a été écrite antérieurement à l’apparition de virus avec lequel nous apprenons à vivre aujourd’hui, donc n’ayez aucune crainte : ce roman ne surfe absolument pas sur cette vague de tendance que l’on peut retrouver dans certains titres récents.
L’auteur a juste su voir un peu plus loin, un peu plus tôt, et rien que pour ça, il mérite largement d’être lu.
Les personnages, l’atmosphère, la trame, tout est travaillé de façon à nous immerger dès les premières pages dans cette aventure hors du commun.
Quant au style, il colle parfaitement au reste et on y adhère avec une facilité déconcertante pour un premier roman.
En bref, Les Somnambules a été un TRÈS gros coup de cœur pour moi, et ce malgré les réticences dont je parlais plus haut.
Ici l’auteur ne se contente pas de nous proposer un remake du Fléau, de Walking Dead ou de Leftovers, il crée une œuvre personnelle et indépendante. Et si certains passages nous font penser à un roman antérieur, c’est dans l’unique but de souligner le sujet.
C’est une lecture que je recommande fortement et à tous.
1165 pages de régal absolu !
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