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Les origines païennes des icônes

Couverture du livre « Les origines païennes des icônes » de Thomas F. Mathews aux éditions Cerf
  • Date de parution :
  • Editeur : Cerf
  • EAN : 9782204110464
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre ouvre une voie nouvelle dans le domaine de l'histoire de l'art. Il relie la tradition grecque antique de la peinture sur panneau de bois aux tableaux chrétiens de Byzance et de la Renaissance. Il présente un ensemble de cinquante-neuf plaques peintes issues de l'Antiquité, que les... Voir plus

Ce livre ouvre une voie nouvelle dans le domaine de l'histoire de l'art. Il relie la tradition grecque antique de la peinture sur panneau de bois aux tableaux chrétiens de Byzance et de la Renaissance. Il présente un ensemble de cinquante-neuf plaques peintes issues de l'Antiquité, que les égyptologues et les historiens des religions avaient longtemps négligées.
Bien que les historiens d'art situent la genèse des premières icônes au VIIe siècle, les auteurs détectent, dans des tableaux réalisés jusqu'à cinq siècles plus tôt et qui n'ont pas été étudiés jusqu'ici, des indices solides d'une antériorité. Les textes d'Irénée et les Actes de Jean, qui décrivent le culte pratiqué par les chrétiens dans l'intimité, les ont aussi dirigés sur la même piste. L'examen attentif des pièces de ce corpus ignoré en provenance de l'Égypte romaine permit d'en réunir des preuves techniques, matérielles et iconographiques et met en évidence une parenté d'usages qui apparaît avoir modelé la destinée de la peinture religieuse pour des siècles.
L'ouvrage est riche d'autres découvertes. Ainsi, la « technologie » du triptyque, extrêmement populaire en Europe, prend source dans le mode de fabrication des tabernacles mobiles égyptiens. Ainsi, la détrempe à l'oeuf (tempera), dont la paternité est généralement attribuée à Cimabue, le grand peintre florentin du duecento, existait sur des panneaux égyptiens quelque mille ans avant la Renaissance italienne. Ainsi, il est possible de reconnaître, à Istanbul, sur le chancel de l'église Sainte-Sophie, des signes d'influences remontant à l'Antiquité.
Thomas F. Mathews et Norman E. Muller ont bénéficié, pour leur travail, d'une bourse de la Fondation Samuel H. Kress, allouée pour l'étude des tableaux de l'Antiquité romaine présents dans les collections américaines et européennes ; puis d'une autre bourse, accordée par la Fondation J. Paul Getty (Getty Collaborative Research Grant), afin d'élargir le champ de la recherche à l'Égypte.
Ce livre est le fruit de ce patient effort réalisé à plusieurs mains.

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