"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un monde où la mort n'existe quasiment plus, où la procréation est strictement limitée, que devient la vie, les sentiments ? Dans un monde où de multiples et diverses civilisations sont amenées à cohabiter, comment arrive-t-on à vivre ensemble ? Dans un futur lointain, l'univers a révélé de nombreuses autres civilisations, regroupées dans la « Communauté Universelle ». Ces espèces, très différentes les unes des autres, cohabitent tant bien que mal. Elijah fait partie de la Police Philosophique et doit, à ce titre, régler les conflits qui se produisent, dus le plus souvent à une méconnaissance des habitudes de l'Autre. Un différend a d'ailleurs éclaté entre les Ganédons et les Aleph 345, un conflit ancien, souterrain, qui met en péril l'équilibre même de l'univers. Pourtant, Elijah est en proie au spleen depuis que son meilleur ami a mis fin à ses jours en décidant de ne plus transférer sa mémoire dans les corps clones qui permettent aux hommes d'être quasi immortels. Pourquoi mourir quand on peut vivre éternellement ?
"Les derniers jours d'un Immortel" est un conte de science-fiction, tout est surnaturel et pourtant tout fait sens. Elijah est un sage de la police philosophique, le genre "pointure" dans son domaine.
Dans la temporalité de notre récit, il est possible de se créer des échos nous permettant de se dupliquer, d'atteindre l'immortalité et, accessoirement, de mener à bien différentes missions.
Notamment, l'une d'elle, des plus importantes, où il en va du maintien de la paix entre de nombreuses peuplades extra-terrestres.
On découvre que toute la clé de son génie réside dans son excellence en communication, son empathie naturelle et sa détermination à chercher à comprendre et interpréter tous les paramètres, aussi extra-terrestres soient-ils.
Fabien Vehlmann nous livre un récit extraordinaire tout en nous questionnant sur notre appréhension du monde et des autres, de la vie et de la mort.
Gwen de Bonneval dans un dessin épuré, tout en noir et blanc, ajoute de la profondeur à ce conte futuriste (mais pas tant) nous permettant de se concentrer sur l'essentiel.
Un roman graphique au dessin très pur, en noir et blanc pour raconter comment Elijah, un immortel décide de ne plus l'être.
Dans son monde où la communication inter-espèces permet une cohabitation pacifique entre tous (ou presque), il est habituel de générer des clones pour pouvoir vivre éternellement modulo une faible perte des plus anciens souvenirs.
Certains choisissent de mourir, et font ainsi disparaître leurs clones, en laissant un vivre le temps nécessaire à la mise en ordre de ses affaires, pour une durée cependant limitée.
Elijah est membre de la police philosophique, chargée, avec l'aide d'experts, de résoudre les conflits inter-espèces, en remontant au plus ancien événement qui a créé l'incompréhension voire l'inimitié entre deux espèces.
On suit Elijah dans l'une de ses dernières enquêtes visant à comprendre pourquoi les les Ganédons et les Aleph 345 se font la guerre depuis des milliers d'années.
Un roman sur l'amitié, la tristesse d'une amitié délitée, sur l'incompréhension entre les êtres et sur la patience.
Un beau scénario servi par un trait simple mais profond.
Un roman qui après m'avoir déroutée, m'a captivée !
Une belle découverte, qui va m'inciter à rechercher d'autres livres de ces auteurs sur les étagères de ma médiathèque !
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