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Pourquoi pas Olympe de Gouges, Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, Caroline Fourest ou même Beyoncé. Justement parce que ce sont des féministes évidentes.
Des « marronniers » dès qu'il s'agit de parler du féminisme. Or le principal reproche adressé au féminisme c'est qu'on voit toujours les mêmes têtes, les mêmes noms, infatigablement. Et ça fatigue. Pire, en donnant la sensation d'avoir été lu, étudié ou survolé des dizaine de fois, le féminisme ennuie, irrite même. Le féminisme est un humanisme ; il touche hommes et femmes, d'où la mixité de ce palmarès.
Dans les années 70, les féministes éprouvaient le besoin de se retrouver entre elles, sans hommes, afin de composer les premiers groupes militants ; ce temps-là est désormais derrière nous, le féminisme se veut oecuménique.
Palmarès pose donc ici franchement la question du label féministe : peut-on être féministe sans le savoir ? La réponse est oui. C'est possible. Être féministe, ce n'est pas forcément le prôner à longueur de page, blog, chanson, etc. ; c'est peut-être avant tout penser, réagir et vivre de façon non-sexiste.
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