"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le premier tome d'un dyptique de fantasy envoûtant signé Aurélie Wellenstein, autrice et scénariste.
Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall s'enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d'araignées, et les tarentas tissent dans l'esprit des hommes, les condamnant à s'étioler dans la mélancolie et les idées noires.
Trois êtres brisés deviennent la cible d'une population aux abois.
Un garçon possédé par l'esprit d'un loup.
Une jeune fille soupçonnée d'avoir les pouvoirs d'une araignée.
Un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans l'oeil d'un cerf...
Pourchassés par le chef de l'inquisition et son archère, ils vont devoir s'allier pour survivre. Mais sont-ils des boucs émissaires ou, au contraire, trois redoutables fléaux qui porteront le coup de grâce à ce monde agonisant ?
J'espère que vous n'avez pas peur des araignées ? Si c'est le cas, passez votre chemin ! Heureusement, pas de phobie de mon côté, ce qui m'a permis d'apprécier à sa juste valeur l'univers développé dans L'Épée, la Famine et la Peste. Un mélange onirique et cauchemardesque qui marque mon retour à la dark fantasy signée Aurélie Wellenstein.
Comparativement à ses précédents écrits, j'ai trouvé celui-ci moins haletant, mais peut-être est-ce parce qu'il s'agit d'un premier volet. En outre, l'auteure en profite pour approfondir son trio de héros dont j'ai beaucoup apprécié l'évolution, malgré quelques facilités dans leur construction.
Et quel dénouement ! J'ai hâte de connaître la suite qui promet bien des surprises...
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Retrouvez d'autres avis sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/
L'épée, la famine et la peste: diptyque tome 1.
Sortir de temps en temps de sa zone de confort pour découvrir La Dark Fantasy.
Une saga fantastique, un monde médiéval à l'agonie où les araignées se sont installées. Les lieux sont entoilés, elles ont tissé leurs toiles et les humains sont enveloppés dans leurs cocons. Elles sont traquées par l'inquisition.
Un jeune garçon Cillian portant un casque à tête de loup, une jeune femme Erin accusée d'être une tarenta (sorcière araignée ) et un homme Sulyvahn ancien croisé de la Sainte inquisition ayant perdu femme et enfant vont se rencontrer, s'entraider, s'épauler et faire la route ensemble pour retrouver La Tisseuse qui devrait les aider. La nature est tantôt accueillante mais parfois sinistre.
Ils sont pourchassés et doivent se battre férocement.
C'est dur, cruel, violent,sanglant mais addictif .
Fantasy médiévale où se mêle des êtres fantastiques, où l'amitié va transformer nos trois personnages.
Je me suis laissée transporter dans le monde du royaume de Comhghall et j'y ai pris du plaisir.
L’histoire nous plonge dans un monde médiéval sombre et oppressant, en pleine déliquescence. Le royaume est envahi par des araignées qui tissent progressivement leurs toiles, ensevelissant les hommes et les espaces dans l’obscurité, la folie et la mort.
La première moitié de l’ouvrage, un peu longue, sert surtout à planter le décor et à présenter les trois principaux protagonistes. Dans ce monde médiéval à l’agonie, les piqures d’araignées confèrent différents pouvoirs ou malédiction, en fonction de l’espèce : capacité de contrôler les autres êtres vivants, visions du futur, violence exacerbée… Aurélie Wellenstein crée un monde complexe et angoissant, violent, peuplé de monstres, de mythe, de superstitions et de douleur. Cet univers très noir est presque un personnage à part entière. Les femmes sont très souvent accusées d’être des tarentas, c’est-à-dire des sorcières, qui tirent leurs pouvoirs de piqures d’araignées. L’Inquisition, grande ennemie de ce premier tome, leur livre une guerre sans merci, les traquant, les soumettant à la question et les brûlant sur des bûchés. Cette Inquisition fait autant régner la terreur que les sorcières.
Dans ce contexte, trois personnages marginaux et rejeté de cette société s’unissent, bien malgré eux, et tentent de survivre : Sulyvahn, l’ancien soldat de l’Inquisition déchu, persuadé que son fils vit dans l’œil d’un cerf à la ramure de fer, Cillian, un jeune loup-garou et Erin, accusée de sorcellerie.
Une fois les protagonistes réunis, l’intrigue commence réellement et le rythme s’accélère. Si le monde apparaît très manichéen de prime abord, opposant l'Esprit Saint au culte païen de l'Araignée, à mesure que les personnages progressent dans leur périple, la frontière entre les deux s’estompe, les deux cultes ayant leur part d'ombres, de violences, et d'injustices. Le premier tome retrace leur fuite éperdue pour échapper à l’Inquisition, et notamment à Conrad et Lile, les bras droits du mystérieux chef de l’Inquisition, le moine écarlate. A mesure que leur fuite progresse, ils tracent un chemin de sang, entraînant la question suivante : sont-ils des bouc-émissaires ou, au contraire, trois redoutables fléaux qui porteront le coup de grâce à ce monde agonisant ?
J’ai failli arrêter plusieurs fois cette lecture et j’ai retrouvé un certain intérêt quand Erin s’est retrouvée avec l’improbable duo formé par Cillian et Sulyvahn !
Un monde de fantasy, sombre, triste et violent, submergé par des araignées qui l’étouffent petit à petit et terrorisé par l’Inquisition qui persécute les femmes soupçonnées d’être des tarentas, capables de magie arachnéenne !
Tous les ingrédients sont là pour en faire une bonne épopée mais malheureusement le ton est très académique, il n’y a aucune fantaisie, beaucoup de longueurs (un comble pour un livre de 200 pages) avant la rencontre avec Erin.
L’écriture est très propre, l’histoire est réglée comme du papier à musique et j’ai trop souvent eu l’impression de la regarder de loin alors que le propre de la fantasy est de mettre le lecteur en immersion, au moins de le faire réagir !
La fin laisse présager un second volume plus énergique, ma curiosité est titillée mais je ressors malgré tout, frustrée de cette lecture !
#Lépéelafamineetlapestetome1 #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022
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