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C'est au cours du XIXe siècle que les verrières de la capitale, mutilées à l'époque classique puis pendant la tourmente révolutionnaire, acquirent un statut d'oeuvres d'art qu'il convenait de protéger.
L'ouvrage propose d'explorer cette période où s'est jouée la survie d'un patrimoine exceptionnel. Son premier objectif est d'apporter une contribution à l'histoire des vitraux anciens de Paris en documentant les restaurations du XIXe siècle, tout en analysant le rôle des institutions et des hommes qui en eurent la responsabilité et en examinant les doctrines qui ont guidé les prises de décision. L'étude met en valeur le rôle prépondérant d'un artiste, Prosper Lafaye, peintre de formation qui, de 1845 à la fin du siècle, eut le quasi-monopole des travaux de restauration des vitraux de la capitale sous l'autorité de l'architecte Victor Baltard.
Il eut cependant quelques concurrents : l'atelier Gsell-Laurent, Joseph Félon et Edouard Didron. L'ouvrage suscitera l'intérêt des historiens de l'art du Moyen Age et de la Renaissance mais aussi de ceux de la période moderne et contemporaine : les premiers y trouveront une critique philologique de l'authenticité des verrières parisiennes, les seconds y suivront l'évolution des politiques de conservation du patrimoine religieux, à travers l'étude du rôle respectif des peintres-verriers, des experts, des maîtres d'oeuvre et des maîtres d'ouvrage, et, en particulier, parmi ces derniers, celui de la Ville de Paris.
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