A l'état actuel, le paysage normatif comptable tunisien ne comporte pas une norme comptable sectorielle qui traite des spécificités de l'activité agricole en l'occurrence les règles régissant le classement et l'évaluation des actifs biologiques et la production agricole. Les entreprises agricoles tunisiennes se basent sur les règles générales édictées par le SCE tunisien de 1997 et empruntent quelques règles comptables du PCGA français. Ces deux référentiels se basant sur le modèle du coût historique et la convention de prudence ont déjà révélé leurs limites. Aussi, les auteurs de la comptabilité verte se sont rendus à l'évidence que la comptabilité agricole est incapable d'améliorer l'information comptable et de donner une image fidèle en se référant au modèle du coût historique. Afin de pallier aux insuffisances de ce modèle, l'IASC a publié la nouvelle norme IAS 41 « Agriculture ». Cette norme a pour objet d'appréhender la manière dont le phénomène de transformation biologique devra être pris en compte en l'occurrence la croissance, la dégénérescence et la procréation. Cet ouvrage traite les différentes dispositions de ladite norme et étudie les possibilités de son application.
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