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Le talmud steinsaltz t19 - nazir

Couverture du livre « Le talmud steinsaltz t19 - nazir » de Steinsaltz A-I. aux éditions Biblieurope
  • Nombre de pages : 464
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Judaïsme
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Nazir Curieusement, Nazir est inclus dans la section talmudique de Nachim - juste après Nedarim et avant Sota - bien qu'il n'y soit pas directement lié ; d'ailleurs, la Gue-mara s'interroge d'emblée à ce sujet. En fait, comme le passage biblique relatif au nazir (Nbres chap. 6) apparaît après... Voir plus

Nazir Curieusement, Nazir est inclus dans la section talmudique de Nachim - juste après Nedarim et avant Sota - bien qu'il n'y soit pas directement lié ; d'ailleurs, la Gue-mara s'interroge d'emblée à ce sujet. En fait, comme le passage biblique relatif au nazir (Nbres chap. 6) apparaît après celui de la femme soupçonnée d'adultère [sota] (ibid. chap. 5), dans la Michna aussi, le traité Nazir a été placé à côté de celui de Sota.



Comme son nom l'indique, il traite essentiellement des lois relatives au nazir, mais aussi des voeux en général, des sacrifices ainsi que des règles de pureté et d'impureté.



Faire voeu de naziréat engage l'intéressé à respecter un certain nombre de règles fixées par la Tora. Comme pour les autres voeux, celui-ci peut être motivé par différentes raisons, comme obtenir le pardon d'une faute, exprimer sa gratitude envers Dieu pour Sa bonté, mériter une faveur divine, ou encore comme exutoire à la colère ou à une contrariété. Lorsque les motivations sont louables, le naziréat est considéré comme un moyen d'atteindre un niveau élevé de sainteté, comme il est dit dans la Tora : « Tous les jours de son naziréat il sera saint pour l'Eternel » (ibid. 6,8).



Le terme de nazir fait référence à quelqu'un qui s'abstient [mitnazer] de certaines choses. Il fait aussi allusion à la longue chevelure du nazir, comparable à une cou-ronne [nézer] (ibid. 6,7). Bien que la Tora n'interdise pas à tout homme de devenir impur ou de boire du vin, s'en abstenir permet d'accéder à un niveau plus élevé de sainteté. On peut le déduire de la défense d'entrer dans la cour du Temple après avoir bu du vin, ou en état d'impureté, ou encore de l'interdiction pour les Cohanim de se rendre impurs au contact d'un mort en raison de leur sainteté intrinsèque. S'engager à respecter ces interdits revient à acquérir pour un temps un statut équivalent à celui du Cohen (voir michna en 47a).

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