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Aussi fou que deux hommes prêts à tout pour sauver un alligator, aussi tendre qu'un père essayant de se racheter auprès de son fils, Le paradis des animaux donne vie à un univers riche et émouvant.On y croise des arnaqueurs pleins d'illusions, de charmants dépravés et de jeunes amants égarés. Criants de vérité et terriblement attachants, ces personnages sont tous au bord du précipice. Sauter dans le vide ou détourner le regard : telle est la question.Avec un humour décalé et une grâce infinie, David James Poissant explore la dérive poétique d'êtres ordinaires. Il sonde les âmes et les coeurs de son un style aussi vif que tendrement mélancolique, et donne à des sujets éternels une force renouvelée. « Dans la lignée de Tchekhov et de Raymond Carver, dont il partage à la fois l'humanité et la maîtrise littéraire. » Kirkus Reviews« Un talent hors du commun. »The New York Post
Je l'attendais, le voilà ! LE recueil qui m'a enfin convaincu, LE recueil qui m'a enfin fait comprendre toute la complexité, l'ingéniosité, la qualité d'une nouvelle. Le Paradis des animaux est sans conteste le meilleur recueil que j'ai eu l'occasion de lire, c'est celui qui a réussi à me faire aimer ce genre littéraire !
Avec 12 nouvelles d'une puissance narrative incroyable, David James Poissant vient de me mettre une droite (et une gauche), un coup de poing littéraire : j'aime les nouvelles ! Merci David ! Passons ce moment de grâce où l'on voit qu'il suffit de trouver chaussure à son pied pour passer le cap je n'ai qu'une envie : trouver d'autres recueils de ce genre (premièrement) et vous donner une envie irrésistible de lire Le Paradis des animaux (deuxièmement).
11 nouvelles sur 12 ont réussi à me convaincre, "Ce que veut le loup" quant à elle m'a laissée sceptique mais puisqu'elle ne faisait que six pages, je passe dessus et je vous parle des quelques 330 autres pages ! "L'Homme-lézard" ainsi que "Le Paradis des animaux" encadrent les autres récits et sont en lien direct : c'est l'histoire de l'amour de son prochain, de la quête de rédemption. La fin a été un terrible moment pour moi : c'est un road trip pour un dernier moment entre un père et son fils, un instant qui aura lieu ou pas...
Pour les autres nouvelles ? J'ai aimé "Amputée" du fait de cette incertitude inhérente à la fin, j'ai aimé "100% coton" pour sa justesse, "La Fin d'Aaron" pour cette jeune femme prête à tout par amour, "Remboursement" pour ce père de famille incroyablement émouvant, "Les derniers des grands mammifères terrestres" pour les regrets si bien décrits, "La Géométrie du désespoir" pour cette perte qui a bouleversé des vies, "James Dean et moi" pour cette petite touche d'humour, "Les Nudistes" pour cette force de la réconciliation. Ainsi vous l'aurez compris chaque nouvelle apporte son lot d'émotions. L'auteur décrit ainsi des moments de vie, des instants d'existence : il rentre parfaitement dans la peau de ces protagonistes mais il décrit aussi et par la même son propre pays.
En définitive, merci Monsieur Poissant, merci à la collection "Terres d'Amérique", merci au traducteur de ce recueil vous avez relevé mon défi : vive le genre des nouvelles !
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