"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fondé en 1995, Le Jardin ouvrier achèvera sa trajectoire en 2003, au terme de 39 livraisons (et d'une vingtaine de suppléments). De présentation modeste et d'une diffusion quasi-confidentielle, cette singulière entreprise va très vite s'avérer l'un des laboratoires les plus actifs de la recherche poétique contemporaine, expérimentant des modes de composition radicalement nouveaux tout en cherchant à rendre compte de l'état d'épuisement actuel de la société. À partir du «cercle picard» que Ch'Vavar avait déjà constitué autour de lui (avec Konrad Schmitt et Lucien Suel notamment), la revue accueille bientôt de plus jeunes collaborateurs, comme Christophe Tarkos, Laurent Albarracin, Nathalie Quintane, Olivier Domerg et bien d'autres. Établie par Ivar Ch'Vavar lui-même, la présente anthologie retrace l'ensemble de cette aventure collective. La matérialité des textes réunis, leur manière de prendre en charge le réel sans rien abdiquer de leurs revendications formelles en font un objet étrange, très éloigné de l'image qu'on se fait généralement de la poésie - dont la bienséance est ici battue en brèche et les perspectives réinventées.
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