Jean Giono serait très fier... Reportage aux Correspondances 2017, pour mieux comprendre le bonheur des lecteurs !
« Mon père était un gourmand, pas un gourmet, habitué à la cuisine familiale plus qu'à la cuisine raffinée. C'était un sensuel, ses sens lui servaient à goûter le monde : le voir, le sentir, le toucher, l'entendre. Il s'en servait pour son bonheur, dans son espace réduit puisque, «Voyageur immobile», il a peu quitté et fort tard la Provence. Se mettre à table était pour lui un grand plaisir. Je me souviens de l'atmosphère joyeuse, détendue, de tous nos repas de famille, repas souvent partagés avec des amis ou de simples visiteurs qui, s'étant attardés dans le bureau de mon père à l'heure du repas, étaient conviés à partager notre ordinaire. Pour eux, peu importait ce qu'il y avait dans l'assiette, ou dans leur verre, ils buvaient littéralement les histoires que mon père racontait. » Sylvie Giono a reconstitué le cahier des recettes familiales, ancrées dans la Provence, l'huile d'olive et les herbes des collines, qui faisaient le quotidien et le bonheur de son père. Elle y ajoute ses souvenirs et les photographies de l'album de famille, ainsi que de savoureux textes choisis dans l'oeuvre de son père.
Anecdotes et extraits littéraires s'entremêlent pour retracer l'atmosphère d'une maison haute en couleurs, où, au moment du plaisir simple des repas partagés, Giono, écrivain gourmand, devenait conteur.
Jean Giono serait très fier... Reportage aux Correspondances 2017, pour mieux comprendre le bonheur des lecteurs !
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