"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
[.] Je suis devenue végétarienne parce que j'ai compris ce qui se cachait de l'autre côté de mon assiette. Pour le veau, comme pour tout autre animal devenu viande. Je n'avais alors aucune idée des conséquences, ni de la longue évolution qui m'attendait, ni de brusquement devenir, simplement parce que je changeais mon alimentation, une sorte d'objecteur de conscience. [.] Les mouvements pour le végétarisme, pour le véganisme et pour les droits des animaux ne cessent de préoccuper les consciences collectives et s'invitent de plus en plus souvent dans les médias.
Sandrine Delorme, à travers un récit de vie, drôle, nourri par de nombreuses réflexions, répond avec brio à une foultitude de questions : qui sont les « VG » ? Pourquoi et comment devient-on végétarien, végétalien, végane, militant de la cause animale ? Quels liens avec le bio, l'écologie, la décroissance ? Pourquoi s'occuper d'animaux plutôt que des humains ? Et quid des végétaux ? Enfin, les animaux ne se mangent-ils pas entre eux ?...
« Le cri de la carotte » propose de s'orienter vers une réflexion commune pour la cause animale ; en effet, depuis quand un comportement ancré dans nos habitudes lui confère-t-il une légitimité ?
Aux omnivores, aux apprentis végétariens ou aux activistes des droits des animaux, cet ouvrage suggère de nombreuses pistes et aide chacun d'entre nous à élargir le champ de son humanité.
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