"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lucas et Clémence, Virgile et Philippine, deux couples d'amis comme tant d'autres. Mais ces quatre trentenaires ne s'invitent pas à tour de rôle pour dîner ensemble, ils vivent sous le même toit, dans un immense chalet conçu pour une famille nombreuse.
Lucas et Virgile ont été à l'origine de ce projet ; amis depuis le lycée et passionnés de montagne, ils quittaient Paris pour les stations de ski dès qu'ils le pouvaient et ont été séduits par La Joue du Loup, à proximité de Gap, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Et puis Lucas est tombé amoureux de Clémence, cette belle jeune femme en instance de divorce à qui il est venu faire la cour tous les week-ends...
Depuis, Lucas, Clémence, leurs deux petites filles, Virgile et Philippine vivent en harmonie et savourent le calme de leur chalet, à neuf cents mètres d'altitude, avec une vue imprenable sur le Vercors et le Luberon. Mais cette belle entente résistera-t-elle au retour dans la région de l'ex-mari de Clémence, qui n'a pas supporté leur séparation et est bien décidé à récupérer celle qu'il considère encore comme sa femme ?
Personnifiée à travers cet être possessif, la Jalousie s'invite dans la vie du chalet, au risque de contaminer ses habitants, tandis que l'hiver, particulièrement rude cette année, rend les routes dangereuses et fait naître au sein du groupe un sentiment d'isolement...
Lucas et Virgile sont deux amis d’enfance qui ont fait le choix de quitter Paris pour s’installer dans un village près de Gap avec Clémence et Philippine, leurs femmes respectives en copropriété d’un chalet isolé en pleine montagne.
Leur bonheur va être mis à rude épreuve au moment où surgit l’ex de Clémence, qui n’a pas supporté le divorce et qui entend bien récupérer celle qui considère comme sienne.
Avec et évènement, chacun va être amené à réfléchir à sa vie et des décisions à prendre pour l’avenir.
J’ai beaucoup aimé ce roman pour l’authenticité des personnages et pour la beauté des paysages. J’ai néanmoins été déçue par certains clichés tel que celui de la parisienne bourgeoise qui ne peut vivre loin de Paris et qui a besoin d’être le centre d’intérêt ou encore que l’on ne peut réussir que si on a un travail prestigieux.
J’ai apprécié l’approche qui est fait du couple et la manière dont l’auteur a traité le sujet avec beaucoup de hauteur quant à ce que l’amour peut entraîner comme sentiments contradictoires mais aussi comment parfois on se leurre dans ses choix de vie par confort, par paresse ou simplement par peur d’affronter les autres.
Françoise Bourdin a été l’auteure qui m’a redonné le goût de lire, il y a un peu plus de huit ans maintenant. Hier, j’ai pu la rencontrer dans les locaux de Babelio et j’aurai voulu lui dire merci pour ça, j’en ai été incapable. Les écrivains m’impressionnent, j’en ai perdu mes moyens… Et pourtant, j’aurai eu tellement de choses à lui dire tant j’aime ses livres, leurs ambiances, les lieux, les personnages qu’on n’a pas envie de quitter… Quand on ouvre un de ses romans, on sait avec certitude qu’on passera un bon moment !
Le choix des autres ne déroge pas à cette règle.
J’ai eu l’impression de vivre moi aussi en colocation avec Clémence, Lucas, Virgile, Philippine et les jumelles, dans leur beau chalet près de Gap, de vivre ces quelques mois en leur compagnie. En refermant ce livre, c’est comme si j’avais quitté des amis.
Vous l’aurez compris, j’aime le style de Françoise Bourdin, j’aime sa façon de peindre la vie, avec ses bons et mauvais moments. Et j’aime la femme qu’elle est.
Se retrouver en colocation avec son meilleur ami, dans un endroit paradisiaque (si tant est que les pieds dans la neige six mois de l'année ne rebute pas). Avec femme et enfant. un boulot qui tourne.
Quoi de plus idyllique n'est-ce pas ?
Comme le souligne Monsieur Werber : "Choisir, c'est renoncer".
Dans l'histoire, il y a toujours ceux qui décident, et ceux qui subissent. Même s'ils appuient leur consentement.
Mais lorsque ce quotidien tous ensemble est mis à mal par un trublion surgissant du passé, les cartes doivent être reposées à plat.
Françoise Bourdin met au jour la dimension des rapports humains.
Mais il m'a manqué un peu de piquant. Un peu d'engueulades. Un peu de vrai dans ces personnages trop lisses.
Certes, on ne peut reprocher à l'auteur sa bienveillance constante dans son livre. le fond de l'histoire est bien réelle, mais la forme relève trop de l'impossible. Et ce décalage m'a quelque peu gênée.
En revanche, la lecture fut un plaisir par sa fluidité. Et puis, je m'y suis plutôt bien sentie, dans ce chalet, les mains autour d'un bon verre ou d'un thé chaud, à regarder le feu crépiter ou les flocons de neige s'écraser contre la baie vitrée. Ça me donnerait presque envie de séjourner à la montagne à Noël. Reste plus qu'à apprendre à skier. Ou pas !
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