"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand Marsu et Thom se rencontrent dans un congrès d'architectes au bout du monde, c'est un véritable coup de foudre professionnel. Thom, qui achète des droits d'utilisation virtuelle d'habitations remarquables, fait découvrir à Marsu, grâce à un casque de VR, quelques endroits paradisiaques. Marsu et Thom vont entamer une relation amoureuse dans ces mondes virtuels.
Dans la vie réelle, Marsu a un compagnon, Harry, qu'elle aime profondément et qu'elle ne veut absolument pas quitter.
Mais elle ne veut renoncer à aucune de ces deux relations...
Avec Le Champ des possibles, Véro Cazot et Anaïs Bernabé nous racontent l'histoire d'une femme qui aime deux hommes et qui veut vivre pleinement ces deux relations, sans (presque) rien cacher à ses compagnons. Le Champ des possibles, c'est aussi une fable sur les possibilités de la VR... et ses dangers ?
J'ai eu un peu de mal à entrer dedans, mais comme le monde virtuel pour le personnage principal, une fois habitué cela devient très séduisant. Comment ne pas être conquis par l'idée de pouvoir vivre plusieurs vies en une, surtout si c'est pour s'y épanouir ? Entre imagination, univers virtuels et polyamour, cette bd offre des réflexions intéressantes.
Marsu est une architecte de renom filant le parfait amour avec Harry. Thom est un entrepreneur de la tech et souhaite acquérir les droits de certains immeubles de Marsu pour les insérer dans sa réalité virtuelle.
Un point de départ terre à terre pour un récit qui va très vite s'émanciper de tout code connu et devenir une véritable histoire d'Amour virtuelle.
Véro Cazot nous invite à réinterpréter nos croyances sur le couple, élargir le champ des possibles. D'une façon presque poétique, elle propose une version 2.0 d'un triangle amoureux. Peut-être qu'on ne sait quoi en penser, là n'est pas le sujet, 3 personnes consentantes qui s'épanouissent de manières distinctes mais sincères. C'est beau. Ça semblera étrange, dissonant pour certain•es, moi j'ai aimé que l'autrice nous propose une nouvelle façon de vivre le "couple".
Le dessin a deux textures, deux procédés, pas de risque de confondre réalité et virtualité, Anaïs Bernabé fascine par ses couleurs et son jonglage des cases. On passe ingénieusement d'un style à un autre dans des explosions de couleurs pour que celui qui lit ne soit jamais perdu dans un monde ou l'autre. Superbe !
Un album doux et sensible sur le désir, l'amour pluriel et le champ des possibles virtuels (ou non) quand on s'écoute, se parle et s'entend, magnifiquement mis en images et lumières.
En bref, j'ai aimé ! Je sais que cet album mettra sûrement mal à l'aise certain•es, moi il m'a touché et je l'ai trouvé intelligemment mené. Pas évident de se défaire de diktats amoureux normés mais si c'est consenti et en accord avec toustes, "le champ des possibles" est vaste
Marsu, une architecte talentueuse, rencontre Thom, créateur d'un logiciel de réalité virtuelle, lors d'un congrès.
Déjà en couple avec Harry, elle tombe amoureuse de Thom et utilise cette technologie pour mener une double vie, combinant une relation virtuelle et une réelle.
Cette bande dessinée explore sans tabou l'amour et les relations polyamoureuses grâce à la réalité virtuelle, avec une fin émouvante et de magnifiques illustrations.
Une BD très réussie qui m'a plongée dans un univers original et moderne, où les dessins m'ont complètement charmée.
Une belle lecture que je recommande vivement.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Effrayant et passionnant, quand la réalité virtuelle vient bousculer les relations humaines et les émotions
Une BD ingénieuse qui nous amène à nous questionner sur l’impact des nouvelles technologies dans notre rapport aux autres, et plus particulièrement notre rapport au couple, à l’amour. La réalité virtuelle amène un champ des possibles vaste dans lequel il est possible tout à la fois de se perdre et de se trouver. Doit-on y rechercher un équilibre ?
Les planches de cette bd suivent la formation d’un triangle amoureux dans un monde futuriste. L’histoire est amenée de manière poétique et un brin trop positive... car derrière le parti pris de la dessinatrice et de la scénariste de poser une image finalement bienveillante et émouvante de la VR, on ne peut s’empêcher de penser aux dangers que cela représentera. La jolie fable deviendra-t-elle un cauchemar ?
Graphiquement, l’album est très réussi ! Le lecteur voyage aisément d’un monde à l’autre, le monde physique et le monde virtuel grâce au foisonnement des couleurs présent dans ce dernier et aux changements de traits.
Au final, un album dans lequel on entre facilement, qui éblouit graphiquement avec son côté psychédélique et duquel on ressort quelque peu remué.
Marsu, architecte, vit avec Harry. Elle a les deux pieds sur Terre et est plutôt réfractaire aux nouvelles technologies. Sa vie va être bouleversée lorsqu’elle va devenir accro à un monde virtuel dans lequel elle va s’installer avec Thom.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et son univers coloré, féerique, poétique, onirique et fantastique.
Les illustrations sont magnifiques et j’ai beaucoup apprécié que certains dessins soient réalisés aux crayons de couleur.
Le champ des possibles nous questionne sur la force de l’amour et sur notre rapport aux nouvelles technologies. Est il possible de vivre dans deux mondes parallèles et vivre à 100% l’instant présent ? Faut-il toujours faire des choix ?
Un très bon moment de lecture !
Marsu et Thom se rencontrent dans un congrès d'architectes. Thom travaille en parallèle sur ce projet de réalité virtuelle où il vit une seconde vie, pleine d'expériences, sans limite, pleine de rêves et de liberté. Il propose à Marsu d'essayer, elle est réfractaire à l'idée au début puis se laisse tenter.
L'illustration dans cette BD est intéressante. Mais le plus marquant ce sont les couleurs. C'est surexposé, vif, vibrant, ça interpelle et accroche le regard autant que ça le perturbe. Ça rappelle la réalité superposée, cette alternative. La dominance du jaune couleur vibrante a presque en avoir mal aux yeux. Ça a parfois perturbé ma lecture. Ce traitement des couleurs et leur utilisation apporte à cette histoire pleine de doutes, de changement, superposée, surexposée, ailleurs. C'est vibrant. On est un peu comme Marsu qui a du mal avec Athome. De vivre cette vie parallèle. De gérer autant en même temps : deux vies, deux relations, plein d'occupations et de questionnements.
Je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture, c'est comme si je n'arrivais pas à me faire un avis définitif. C'était une histoire intéressante, originale dans son traitement. J'ai peut-être eu du mal avec le rythme qui était lent, puis saccadé. Peut-être parce que les sujets n'ont pas été abordés de façons qui m'auraient plus touchée. J'aurais aimé voir approfondir certains qui auraient été intéressants à creuser, qui ont été presques balayés de la main. Pour vite passer à autre chose. On reste avec la confusion de Marsu.
Je reconnais que cette histoire et ce scénario ont quelque chose. C'est original, diversifié. J'ai même pas envie de me dire si c'est la fond ou la forme qui ne m'a pas convaincue je pense plutôt que j'aurais aimé que certains sujets, certaines discussions et intéractions entre les personnages sont plus approfondis. Mieux les connaître et entendre leurs pensées. Le rythme a été un peu bizarre je trouve. Comme des inégalités. Parfois le fil conducteur se perd.
Je reconnais que c'était touchant, introspectif. Que ça peut plaire. Ça m'a plu mais il manquait un truc que j'ai du mal à identifier. J'aurais aimé en savoir plus sur les vies et les avis des deux hommes par exemple. Déstabilisant. À essayer.
C'est d'abord l'histoire d'une rencontre entre une femme et un homme : Marsu Chevalier est architecte, Thom Robinson est architecte également mais en réalité virtuelle. Il a créé Athome, un espace de rencontres virtuelles. Cette rencontre va ouvrir leurs champs des possibles...
Véro Cazot imagine une histoire double, deux mondes parallèles. Dans l'un, Marsu est mariée avec Harry, dans l'autre elle peut tomber peu à peu amoureuse de Thom... Au travers de cette situation presque fantastique, elle aborde avec finesse les notions de destin, d'amour à saisir, de liberté et de respect de l'autre autour de personnages denses et attachants (oui, même Marsu !).
Je découvre le travail d'Anaïs Bernabé et il est ici éclatant. Deux mondes graphiques cohabitent, d'un côté un encrage au crayon et des couleurs numériques, de l'autre des crayons de couleurs. C'est beau, riche, inventif et foisonnant. On a là assurément un duo qui fonctionne très bien !
Laisse-toi guider par le regard de Marsu qui t'accroche dès le premier coup d'œil sur cette couv .. C'est un très beau livre et une très belle métaphore que nous offrent Vero Cazot et Anaïs Bernabé. Nul doute que cette collaboration nous donnera d'autres beaux bébés !
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