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Le big bang africain

Couverture du livre « Le big bang africain » de Leridon Matthias aux éditions Nouveaux Debats Publics
Résumé:

Le doute n'est plus de mise : l'heure de l'Afrique a enfin sonné. Une Afrique qui s'enrichit, s'urbanise et se connecte à vue d'oeil, une Afrique devenue, malgré les défis qui lui restent encore à relever, le centre de gravité de la mondialisation.
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Le doute n'est plus de mise : l'heure de l'Afrique a enfin sonné. Une Afrique qui s'enrichit, s'urbanise et se connecte à vue d'oeil, une Afrique devenue, malgré les défis qui lui restent encore à relever, le centre de gravité de la mondialisation.
Essais, forums et déclarations pleuvent aujourd'hui aux quatre coins du monde pour saluer cette résurrection. Et pourtant ! Les observateurs ne peuvent s'empêcher de plaquer leurs anciens schémas sur le cas africain. Ils ne peuvent s'empêcher de penser l'avenir de l'Afrique en termes de rattrapage - économique, géopolitique, numérique, bancaire, éducatif, démocratique, urbain, industriel, énergétique, sanitaire, artistique, intellectuel, social.
Et si le continent valait mieux que cela ? Et s'il était en train d'inventer, sous nos yeux endormis, le modèle apaisé que la mondialisation en crise peine à se trouver ? Un modèle fondé de part en part sur le digital, qui n'aurait pas besoin de passer par les cases des deux premières révolutions industrielles pour bâtir sa modernité ? Un modèle qui aurait résolu le casse-tête des transitions (économiques, numériques, énergétiques, culturelles) embarrassant aujourd'hui le vieux monde, et laisse à penser que les BRICS ont peut-être émergé quelques décennies trop tôt ?
Telle est la conviction de Matthias Leridon : nous sommes à la veille du big bang africain - non parce que l'Afrique est en train de gagner sa place dans le jeu mondial, mais parce que se profile un 21e siècle qui sera celui d'une « coloration douce » par l'Afrique de la mondialisation.

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