"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis Balbuciendo (2012), son premier livre aux éditions Arfuyen, Michèle Finck poursuit une oeuvre d'une rare puissance et intensité. Non pas de simples recueils mais de gros livres très architecturés où l'autobiographie se mêle avec une immense culture, les formes poétiques les plus variées avec la prose, le chant avec les cris.
Après de nombreux livres qui étaient comme autant de tombeaux, La Ballade pour les hommesnuages (2021) laissait déjà entendre un chant d'amour et d'un paradoxal bonheur. Comme le dit assez son titre, La voie du large pousse plus loin cette ouverture : le thème marin, déjà présent dans les précédents recueils, communique à l'ensemble du recueil un peu de sa lumière et sa sérénité.
Huit mouvements : « La langue au doute », « Leçons de ténèbres », « Intermezzo », « Correspondances stellaires », « Santa Reparata », « Radiophilie », « Cantillation du doute et de la grâce ». Du doute à la grâce, c'est la musique qui opère la métamorphose : « Musique / Rend // Translucide // Ce sourire / Des sons / Qui est / Larme / Est-ce / Ce qu'on appelle // La grâce ? » Car la musique est comme la mer, étreinte et délivrance, bienheureuse réparation : « Nager Ne plus savoir depuis combien / de temps Bientôt ne plus sentir si je nage / dans la mer ou lévite audessus / des montagnes Le bleu devient mental / est-ce lui ou moi qui lentement tournoie ? »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !