Découvrez le palmarès des romans de la rentrée littéraire 2015 par les explorateurs de lecteurs.com Tous nos conseils de lecture pour les incontournables de cette rentrée
Florence Gordon est directe, brillante, acariâtre et passionnée. Maîtresse femme, elle est capable de réduire les imbéciles au silence d'une seule de ses piques acérées... Icône féministe aux yeux des filles, invisible aux yeux du reste du monde, à soixante-quinze ans, elle a mérité - enfin ! - de se délester du fardeau de la famille pour se consacrer à son oeuvre. Mais à peine a-t-elle entamé ses mémoires, si longtemps différés, que son fils Daniel revient s'installer à New York avec sa femme et sa fille. Florence se retrouve alors impliquée dans leurs mélodrames familiaux qui vont assombrir ses journées et menacer son rempart de solitude. Sans parler de son pied gauche, qui commence à la faire boiter...
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chronique finale
Florence Gordon décide à 75 ans d'écrire ses mémoires, pensant être tranquille, mais c’est sans compter sur l'arrivée de son fils, sa belle fille et sa petite fille qui reviennent s' installer à New York.
Voilà la vie de Florence et ses projets bouleversés, elle doit désormais composer avec leurs mélodrames, ses soucis, sa santé qui vacille et dire adieu à la solitude.
C'est un livre poignant, vrai, drôle qui se lit facilement, des chapitres courts, une traduction bien menée.
On est entraîné dans le tourbillon de ces vies qui s' emmêlent, s' entrechoquent et qui parfois se singularisent.
On a hâte de poursuivre le quotidien de ces personnages, on se plonge avec avidité dans ce roman, on devient spectateur.
J'ai adoré ce roman, on s' attache à Florence avec son ton acerbe, sa personnalité sarcastique qui prône le féminisme mais qui au-delà de son masque austère et nombriliste porte un regard touchant à sa petite fille Emily qui renvoie un regard bienveillant sur cette grand mère qui dénote des conventions.
On est happé par ce livre, je ne connaissais pas Brian Morton mais ce roman m'a donné envie de connaître ses œuvres , son écriture est fluide, sincère et très réaliste, il sait coucher sur le papier les émotions et les sentiments de ses personnages, retranscrire avec précision leur ressenti.
Un livre que je recommande vivement et comme dit Emily " il faut toujours oser, tenter sa chance.Courir ce risque.Regretter ses paroles parce que cela vaut mieux que de regretter son silence".
C'est une belle leçon de vie , partager, parler et oser dire les choses, vivre simplement sa vie car la vie est précieuse.
Alors osez, tentez, courez le risque d'aimer ce livre . Bonne lecture...
avis de la page 100
Dans ce roman , Florence Gordon , écrivaine de 75 ans décide d'écrire sa biographie, c'est une féministe acariâtre.
Le style d'écriture du livre est plaisant,il se lit facilement, les chapitres sont courts.
Dans cette première partie, on fait connaissance avec les personnages dont le fils , la belle-fille et la petite fille de Florence qui sont venus s'installer à New York;on y rencontre aussi ses amies.
A ce stade du livre on a envie de poursuivre la lecture et de partager la vie de tous ces gens, de Janine la belle-fille qui idolatre sa belle-mère à Florence qui est brut de décoffrage et qui ne mâche ni ses mots ni ses pensées.Ce roman nous livre un tableau fascinant, j'ai hâte de lire la suite donc j'y retourne ...
je me suis ennuyée dès le début. Ce livre m'a déçue...
Au premier abord, difficile de s’entendre avec Florence Gordon, 75 ans, icône féministe qui vous remet en place dès qu’elle en a l’occasion. Elle vit sa vie comme bon lui semble. Elle n’hésitera jamais à vous faire savoir le fin fond de sa pensée. Ecrivaine, elle se lance dans la rédaction de ses mémoires et se retrouve chamboulée par l’arrivée de son fils Daniel et de sa famille à New York.
Ce roman comporte des chapitres très courts ce qui rend la lecture très fluide. A mon sens il n’y a pas de réelle intrigue à l’histoire. Il est juste question de quatre personnages et des aléas de la vie. Sont-ils tous attachants ? Non pas forcément mais leurs imperfections les rendent réels. Daniel, Janine sa femme, leur fille Emily et Florence Gordon ont chacun leur souffrance qu’ils partagent avec nous. Ils ont cependant des difficultés à communiquer entre eux, ce qui résulte en des malentendus voire des situations très délicates.
J’ai préféré la deuxième moitié du roman à la première mais je suis malgré tout restée sur ma fin. Il était tout de même intéressant de voir les personnages évoluer et en particulier Florence Gordon et sa petite-fille Emily.
Explorateurs de la rentrée littéraire 2015 - Chronique finale
Un roman passionnant tant par les personnages, les situations que par le style. C’est bien simple, on croirait suivre les épisodes d’une série addictive. Chaque personnage est bien développé. On alterne les points de vue d’une même scène, à la manière de Tarantino dans Pulp Fiction, pour bien comprendre comment chaque héros a vécu une même situation. Pour autant, rien de répétitif dans cette mécanique. L’héroïne, écrivain féministe septuagénaire, divorcée, mère et grand-mère, reste l’axe central de l’histoire. Mais on se passionne tant pour chaque membre de sa petite famille qu’on aurait aimé savoir le fin mot de l’histoire pour chacun d’entre eux. Les rebondissements dans leur vie respective se multiplient si bien, qu’on s’y attache au fil des pages. Alors que ça n’était vraiment pas gagné pour l’un d’entre eux en particulier (je vous laisse le découvrir). Peut-être que l’auteur nous réserve un Tome 2 ? Outre les qualités narratives du roman, c’est un ouvrage également très instructif sur l’histoire du féminisme aux Etats-Unis depuis plus d’un siècle. De plus c’est un livre qui vieillira bien tant les différentes générations, et leurs difficultés à communiquer, sont bien décrites. L’usage du téléphone portable et des réseaux sociaux, et leurs conséquences sont, en effet, un des fils conducteurs du roman. C’est une très belle découverte qui me donne envie de lire les autres œuvres de Brian Gordon.
Rendez-vous de la page 100 :
Un très bon signe : j'ai déjà pris 5 photos (l'équivalent propre du "surlignage") pour mettre de côté de très beaux passages, drôles, émouvants, et/ou plein de sagesse. L'héroïne est très amusante, intelligente et attachante. On pouvait s'attendre à une Tatie Danielle (vieille femme acariâtre), mais ce n'est pas le cas. A 75 ans, elle s'autorise simplement à dire ce qu'elle pense et à ne pas se laisser emmerder. Je dévore littéralement les pages et devrais bientôt arriver à la fin (307 pages). Pour l'instant, tous les personnages sont bien développés et les transitions sont agréables. On va de rebondissements en rebondissements. Qui aurait cru que la vie d'une septuagénaire pouvait être aussi remplie et captivante ? A suivre ! :)
Florence Gordon a soixante-quinze ans et une farouche envie de conserver sa solitude. Caractère acariâtre, fervente féministe depuis les années 70, elle va se retrouver malgré elle obligée de composer avec sa famille : fils, belle-fille et petite-fille.
"La vie selon Florence Gordon", c'est un roman contemporain qui explore des thèmes aussi différents que les failles des relations familiales, le combat féministe ou encore la vieillesse et le perfectionnisme. Autant le dire directement, je n'ai pas été plus emballée par cette histoire que cela. Pourtant, force est de constater que le style est bon, le ton juste. Mais le burlesque des situations entre les personnages est quelque chose qui me déplaît souvent en littérature. Je ne m'attache pas aux personnages et j'ai une impression loufoque tout au long de ma lecture. Et c'est ce qui est arrivé avec ce livre.
Le personnage principal est Florence Gordon, cette personnalité haute en couleur, taciturne, d'apparence sûre d'elle. Elle se suffit à elle-même et reste persuadée qu'elle n'a besoin de personne pour vivre sa vie. Vie riche puisqu'ancienne militante féministe. La rédaction de ses mémoires soulève la presse, ses interventions dans les discussions sur le sujet sont très demandées. Malheureusement, c'est à ce moment que son fils refait son apparition à ses côtés, avec sa femme et sa fille. Ce qui n'est pas du tout du goût de Florence.
Ce que l'auteur montre avec son histoire, c'est l'idée que l'on croit fermement connaître les membres de sa famille, alors que c'est précisément le contraire. Quand on croit tout savoir, on ne pose plus de questions, on ne s'intéresse plus sincèrement à l'autre. On s'éloigne tout simplement. Un thème très bien mis en avant dans le roman, ce que j'ai particulièrement apprécié.
De même que Florence représente l'image de l'être humain vieillissant, dont l'esprit reste toujours aussi jeune et alerte. Une ambiguité terrible qui, je crois, la terrifie. C'est peut-être pour cela que la relation qui va se nouer avec Emily, sa petite-fille, lui paraît aussi agaçante que nécessaire. Emily, une jeune demoiselle qui navigue entre des parents qui ne la comprennent plus, et qui, de toutes les manières, ne se comprennent plus entre eux. Chez Florence, elle va retrouver un adulte à admirer et peut-être à sauver.
Un livre qui développe des sujets très intéressants mais qui, dans sa forme, n'aura pas su me toucher.
Le rendez-vous de la page 100
#ExploLecteur
Florence Gordon a soixante-quinze et un passé de militante féministe de haut vol. Aujourd'hui en pleine écriture de ses Mémoires, elle est mise sur le devant de la scène par son éditeur. Femme cynique, égocentrique, passionnée par elle-même essentiellement. Voilà ce que je retiens de cette première partie. J'ai découvert Florence ainsi que les membres de sa famille et ses amies de longue date. Florence, c'est la grand-mère incapable de se souvenir du prénom de sa petite-fille.
Ecriture bourrée d'humour, noir évidemment, un brin burlesque. Des chapitres courts qui me font vite tourner les pages.
Cependant, je reste dubitative : où l'auteur veut nous emmener ? Serais-je réceptrice à son histoire ? Pas certain, à suivre donc.
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