Lire de la poésie. Pour certains, il s’agit d’une évidence, une nécessité.
Cela n’a pas été mon cas. J’avais apprécié des poèmes croisés de-ci de-là, qui avaient su me marquer mais je n’avais pas pour autant décidé d’acheter un recueil complet. C’est étrange mais j’étais persuadée que je n’étais pas armé pour apprécier toutes les subtilités de ces lignes concises et précises.
Et puis, les années passant, les chroniques enthousiastes lues sur bookstagram, je suis parvenue à la conclusion que je passais à côté de quelque chose et qu’il était temps d’y remédier.
Lors d’une rencontre VLEEL mémorable avec les éditions Mémoire d’encrier, j’ai pu écouter Marc Alexandre Oho Bambe. Ses mots et leur musique m’ont touché et La vie poème s’est retrouvée entre mes mains.
Une page, puis une autre. J’ai pris le temps de savourer certaines, j’ai ressenti une urgence à en lire d’autres.
Ce recueil est solaire, le Capitaine Alexandre y livre ses sonorités et ses rythmes, sans perdre la lectrice novice que je suis.
J’ai réalisé, avec la vie poème, que même sans lire forcément de poésie, celle-ci était déjà là malgré tout, autour de moi.
Qu’elle donne à s’interroger, à mettre en mots ses joies et ses peines, son cheminement sans se cacher, en grattant la surface pour accéder à l’âme du poète qui nous livre sa vérité.
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