"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Où l'on retrouve le narrateur de La Forêt sans arbre, Soltern, mousquetaire brettant, ferraillant contre l'hostilité des choses, vingt ans après, mais aussi vingt ans avant.
Dans les moments successifs de sa vraie vie absente, il aura visité trois " maisons " : la maison close, la maison de boue, la maison des morts - qui symbolisent, dans l'ordre : toutes les formes d'enfermement ; tous les moyens d'évasion ; la mélancolie du " temps retrouvé ".
On aura croisé bien d'étranges personnages, arpenté les villes et les forêts, bu, causé, rêvé, vu ce que l'oeil peut voir ou ne pas voir.
On aura traversé le Paris des années cinquante et le Paris d'aujourd'hui, arpenté l'Afrique, médité dans les déserts ou dans les cloîtres ; on se sera livré aux quatre vents de l'esprit. On aura pleuré, on aura ri, on aura vécu.
" On se souviendra de cette planète ", a dit Villiers de L'Isle-Adam sur son lit de mort. Le narrateur de cet ouvrage s'en est ici, lui aussi, souvenu.
La Veste de fer est le deuxième tome d'une trilogie intitulée LE PEU DE REALITE, dont La Forêt sans arbre est le premier paru.
Un troisième tome est en voie d'écriture : La Molaire à huile. Où Soltern s'affranchira, définitivement, il l'espère, de " l'horreur de la situation ".
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