"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Emily arrive au terme de sa quête de vengeance, visant à retrouver et éliminer les meurtriers de sa mère. Après avoir fait le deuil Stanley Whitman, l'homme qu'elle aimait, elle met en place le plan qui lui permettra d'atteindre sa dernière cible et ainsi achever son sanglant projet. Pour cette ultime étape, la plus ambitieuse et dangereuse de toutes, Emily est prête à prendre tous les risques. L'homme à abattre n'est en effet autre que le président des Etats-Unis.
Emily est à New York, à une longueur de son objectif de vengeance. Jusqu'ici elle a pu éliminer tous ceux qui ont agressé sa mère. Il ne lui reste plus qu'un homme à entendre avant de l'éliminer. Et pas des moindres, puisque accompagnée de ses amies Susan, Vicky, Margret Mona et Lisa, elle se dirige vers Washington, vers William McKinley, le Président des États-Unis.
L'assurance d'Emily avait déjà vacillé un peu lors de ses précédentes rencontres avec notamment celle de Stanley Whitman. Elle avait alors appris que sa mère était encore en vie. Mais elle veut toujours comprendre les raisons de toute cette histoire qu'on lui raconte depuis des années.
Le mystère se lèvera donc sur cet ultime tome et Laurent Astier conclut sa série sur le même rythme qu'elle a débuté. Toujours très mouvementée, aventureuse, avec une héroïne particulièrement attachante autant dans ses débordements que lorsqu'elle semble baisser les bras, accablée, fatiguée.
J'ai chroniqué les 4 tomes précédents (Déluge de feu, Lame de fond, Entrailles, Ciel d'éther) et je ne peux que me répéter : cette série est excellente et originale : dessiner une femme, héroïne au temps du Far West, n'est pas très courant. Les hommes ne sont pas très glorieux, chacun cachant ou tentant de le faire, ses petites ou grosses bassesses pour ne pas dire plus.
Bref, maintenant que la série est finie, on peut la reprendre du début à la fin, histoire de tout bien se remettre en tête, et ce ne sont que purs moments de plaisirs.
Et voilà, c'est la dernière ligne droite dans la quête d'Emily... Et pour y arriver, elle est accompagnée des cinq femmes avec qui elle a traversé cette vie qui ne l'a pas épargnée. Et là maintenant, elle est bien décidée à accomplir sa dernière mission. Ce ne sera pas plus simple, sa dernière cible se trouve à la Maison Blanche et c'est le Président des États-Unis ...
Va-t-elle enfin tout savoir sur sa vie et ses origines ? Qui est-elle vraiment ?
La fin d'une série est toujours un déchirement et c'est aussi un moment que l'on attend avec impatience. Laurent Astier conclut avec brio les aventures de son héroïne dont le premier tome est sorti en janvier 2019. Quatre ans seulement et cinq tomes (sans compter les trois versions en N&B ainsi que l'édition anniversaire du tome 1), le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas chômé. Pour ceux qui ne la connaissent pas, n'hésitez surtout pas à faire connaissance avec Emily...
Alors pour cette fin, je ne peux dire que merci à Laurent de nous avoir fait vivre de si belles aventures en attendant les prochaines.
En janvier 2019, Emily est entrée dans ma vie de lectrice. Emily, c’est La Venin, la série imaginée par Laurent Astier.
Depuis maintenant quatre ans, elle fait partie de mon paysage. Chaque année, j'ai attendu impatiemment qu’elle revienne afin de continuer à me raconter son histoire.
Et voilà que je viens de refermer ce cinquième tome édité par Rue de Sèvres. Cela fait une impression bizarre, quand on réalise qu’un récit est arrivé à son terme et que mon rendez-vous annuel avec cette tempétueuse jeune femme, sera le dernier.
Alors si on faisait le bilan :
- date de début de la série : 09 janvier 2019
- date de fin de la série : 18 janvier 2023, mais rassurez-vous, il n’y a pas de date de péremption pour acquérir cette série.
- 320 pages en couleur, avec une égale répartition de 64 pages pour chaque tome… pas de jaloux !
- 3, 323 kg le poids affiché par l’éditeur. En réalité 3,308 kg sur ma balance de cuisine ! Mais ce n’est pas grave, l’essentiel étant que toutes les pages soient bien là.
- Louisiane, Connecticut, New York, Tennessee, Floride, Arizona, Nouveau-Mexique, Colorado, Oklahoma, Texas, Alabama, Ohio, New Jersey, Washington D.C., État de New York… Et oui, j'ai retracé tout le périple de notre héroïne ! Elle nous en aura fait voir du paysage Emily. Sans compter les endroits où elle est passée deux fois. Elle n’aurait pas un peu la bougeotte ! D’autant plus qu’en cette fin de 19e siècle, les transports pouvaient être un brin chaotiques.
- 1885 - 1901 : 16 ans en sa compagnie. Nous avons découvert une enfant, peut-être 5 ans, quand elle vivait dans une maison close à La Nouvelle-Orléans avec sa maman. Nous la quittons, alors qu’elle est devenue une magnifique jeune femme. Elle a grandi sous nos yeux.
Emily avait une vengeance à assouvir et, déterminée comme elle l’était, elle n’a à aucun moment failli.
Merci beaucoup Laurent Astier de nous avoir confié ton Emily pendant ces quelques années.
Elle a trouvé une belle place sur nos étagères.
Et si jamais, d’ici quelques années, elle voulait nous retrouver, nous l'accueillerions, à nouveau, à bras grands ouverts.
Une série doit prendre fin. Et le tout est de s'arrêter au bon moment. Plus ça va, moins je suis fan des séries au long cours... et si voir "La Venin" arriver à son terme est un moment particulier, ce n'est pas forcément un mauvais moment.
D'autant que comme les habitués de la série, j'étais impatient d'en connaître l'issue. Emily va t-elle aller au bout de sa vengeance ? Parviendra t-elle à faire la lumière sur son passé ? Ce dernier tome la mène à Washington où elle va à la rencontre du président ... Qui est-il exactement ? La vérité sur son père et sa mère va t-elle surgir ?
Emily est une femme forte, décidée, héroïne ciselée d'un western brillamment dessiné. Laurent Astier a réalisé un travail impressionnant, sortant un tome par an et créant un personnage presque réel, alors que cette femme au caractère bien trempé n'était au départ qu'un hommage à Claudia Cardinale et son rôle dans "Il était une fois dans l'ouest".
Ce dernier volume est dense, on sent la difficulté d'en finir sans rien omettre, en mettant chaque pion à sa place. Il y a une forme d'urgence, ça va vite, et les derniers flash-blacks tentent de combler les vides. Impossible donc de lire ce tome 5 pour découvrir La Venin. Tu l'auras compris, il te faut démarrer au numéro 1 si tu ne connais pas encore Emily.
Après plus de 5 ans, on comprend que Laurent Astier ait envie de se tourner vers d'autres projets, plus intimes peut-être. Et je découvrirai ça avec grand intérêt. "La Venin" restera une des très bonnes séries BD de ces dernières années.
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