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La super-classe mondiale contre les peuples

Couverture du livre « La super-classe mondiale contre les peuples » de Michel Geoffroy aux éditions Via Romana
  • Date de parution :
  • Editeur : Via Romana
  • EAN : 9782372710954
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d'argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés. Pourquoi ? Parce que depuis la chute de... Voir plus

En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d'argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés. Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l'URSS le pouvoir économique et financier s'affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des États. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force. Ce double mouvement s'incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la superclasse mondiale. Une classe dont l'épicentre se trouve aux États-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite. Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d'un utopique gouvernement mondial, c'est-à-dire la mise en servitude de toute l'humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s'exposer elle-même directement. Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy dresse un portrait détaillé, argumenté et sans concession de la superclasse mondiale autour de cinq questions : que recouvre l'expression superclasse mondiale ? Que veut-elle ? Comment agit-elle ? Va-t-elle échouer dans son projet de domination ? Quelle alternative lui opposer ? Un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux de notre temps. Michel Geoffroy est énarque, essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polémia ; il a publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou différentes éditions du Dictionnaire de Novlangue, dont la dernière aux éditions Via Romana en 2015.

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Avis (1)

  • Composée d’un tout petit nombre d’oligarques, de banquiers, de grands patrons, de médiacrates et d’hommes politiques, la super-classe mondiale entraine le monde occidental dans une dérive libérale-libertaire qui ne profite qu’aux plus riches et rêve d’instaurer un nouvel ordre mondial avec une...
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    Composée d’un tout petit nombre d’oligarques, de banquiers, de grands patrons, de médiacrates et d’hommes politiques, la super-classe mondiale entraine le monde occidental dans une dérive libérale-libertaire qui ne profite qu’aux plus riches et rêve d’instaurer un nouvel ordre mondial avec une gouvernance unique. Certains, comme l’inénarrable Jacques Attali, pensent que « Jérusalem serait un joli lieu pour en être la capitale ». Cette classe pratique la stratégie du choc pour sidérer et neutraliser ses opposants. Choc anthropologique, éducatif, linguistique, migratoire, mémoriel, financier, médiatique, tous les moyens sont bons pour déconstruire, remplacer et faire du passé table rase. Son mot d’ordre alchimique « Solve et coagula » bien proche d'« ordo ab chaos », détruire avant de reconstruire, débouche forcément sur une forme de post-démocratie, sur un totalitarisme de moins en moins mou, basé sur la religion du politiquement, écologiquement, économiquement et racialement correct, arme de destruction massive de la liberté des peuples…
    Cet ouvrage, particulièrement bien argumenté et documenté, se présente comme un essai politico-économique de très bon niveau. Les réseaux d’influence (Bilderberg, Davos, CFR, Club « Le siècle » etc.) sont soigneusement étudiés. L’idéologie de ces élites qui veulent à tout prix prendre leur revanche sur le petit peuple, les gueux, les sans-dents, est très finement analysée. Le lecteur découvrira que ce libéralisme libertaire et cosmopolite n’est après tout qu’une vieille doctrine remise au goût du jour, que l’argent reste le premier ressort de ces gens qui savent merveilleusement optimiser leur fiscalité et accroître leurs profits de façon exponentielle. D’ailleurs quand une crise surgit comme en 2008, ils arrivent à faire nationaliser leurs pertes tout en privatisant leurs profits. Le petit contribuable mis à contribution pour renflouer le gros banquier, personne n’aurait cru ça possible autrefois et pourtant, cela s’est produit. Tout comme des saisies sur les comptes bancaires de particuliers à Chypre par exemple. Un livre majeur, quasi indispensable pour qui veut comprendre quelque chose à cette mondialisation qui n’est heureuse que pour certains. L’auteur ne se contente pas d’analyser, il nous projette également dans l’avenir et là, croisons les doigts, ce projet aussi néfaste que dément n’aurait pour lui que peu de chances de se réaliser pleinement. Acceptons-en l’augure !

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