Le premier roman graphique de l'auteur à succès DOA.
Lyon, automne 2003. Banal accident de la route à la Croix-Rousse. Les officiers de police Marc Launay et Priscille Merse rendent sur les lieux. Un motard, Paul Grieux, est dans le coma. Aussitôt, la victime les intrigue. Aucune adresse à son nom. Aucun proche à avertir. Et surtout son ex-compagne, Madeleine Castinel, a disparu ce soir-là et reste introuvable.
Commence alors une enquête troublante sur fond d'ésotérisme et de magie noire, qui va plonger les policiers dans l'horreur.
Le premier roman graphique de l'auteur à succès DOA.
Adapté de son roman éponyme publié chez Folio.
Paul Grieux se retrouve dans le coma à l’hôpital de Lyon, un accident entre sa moto et une voiture c’est le début d’une enquête de routine qui commence. Sa compagne Madeleine Castinel reste introuvable et l’enquête menée par deux enquêteurs Priscille et Marc se déroule dans les quartiers de Lyon ainsi que dans le massif de la Chartreuse. Peu à peu on va découvrir des personnages étranges et une ambiance glauque où se mélange magie noire et occultisme sur fond de perversité sexuelle et de pédophilie. Un prêtre qui n’est pas irréprochable, une sorcière aux crapauds et nos deux enquêteurs ont du pain sur la planche. Une intrigue qui alterne entre le côté policier et le côté magique. Les dessins de Stéphane Douai sont suffisamment rudes pour nous faire frémir avec certaines planches très graphiques qui donnent tout de suite le ton. J’ai aimé que certains détails soient repris en gros plan comme une gargouille par exemple. Il y a une réelle dynamique dans ses dessins qui donnent l’impression de voir des scènes comme dans un film. J’ai trouvé une belle harmonie dans le choix des couleurs allant du gris à la couleur terre avec un nuancier superbe. Le rythme est rapide et les pages se tournent toutes seules. Je suis resté captivée par l’intrigue qui s’enfonce rapidement dans une noirceur et une folie portée par le personnage énigmatique de Paul Grieux. Les visages sont si expressifs et quand il s’agit de nous dessiner les affreux, cela devient carrément effrayant. Une intrigue surprenante et qui se tient même si pour ma part j’ai eu plus de mal avec la fin qui me laisse encore avec de nombreuses questions sans réponses. La frustration est parfois une bonne chose, elle laisse une belle part à l’imagination. Bonne lecture.
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