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Doa

Doa

DOA (Dead On Arrival) est romancier et scénariste. Il est l’auteur à la Série
Noire de Citoyens clandestins (Grand Prix de littérature policière 2007), du Serpent
aux mille coupures, de L’honorable société, écrit avec Dominique Manotti (Grand
Prix de littérature policière 2011) et de Pukhtu Primo ...

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DOA (Dead On Arrival) est romancier et scénariste. Il est l’auteur à la Série
Noire de Citoyens clandestins (Grand Prix de littérature policière 2007), du Serpent
aux mille coupures, de L’honorable société, écrit avec Dominique Manotti (Grand
Prix de littérature policière 2011) et de Pukhtu Primo (Prix Mystère de la critique
2015). DOA poursuit avec Pukhtu Secundo la fresque monumentale débutée dans
Pukhtu Primo, exploration viscérale et sans concessions qui nous entraîne
au « cœur des ténèbres ». À l’ère du Big Brother planétaire, il aime qu’on n’en
sache pas trop sur lui.

Articles en lien avec Doa (1)

Avis sur cet auteur (48)

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    Couverture du livre « Retiaire(s) » de Doa aux éditions Gallimard

    Michel Giraud sur Retiaire(s) de Doa

    Pourquoi le commandant de police Téo Lasbleiz, chef de groupe à la Brigade des stupéfiants de Paris, abat il Nourredine Hadjaj, un de ses indicateurs ?
    Dans le même temps, la justice et l'Office anti stupéfiants s'intéressent de près au clan CERDA. Pourquoi Momo, le chef de famille, a t'il...
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    Pourquoi le commandant de police Téo Lasbleiz, chef de groupe à la Brigade des stupéfiants de Paris, abat il Nourredine Hadjaj, un de ses indicateurs ?
    Dans le même temps, la justice et l'Office anti stupéfiants s'intéressent de près au clan CERDA. Pourquoi Momo, le chef de famille, a t'il outrepassé son contrôle judiciaire pour se rendre en Espagne ?
    Momo revenu à la case prison, retrouve le commandant Lasbleiz. En l'absence de l'aîné, c'est Manu, un demi-frère qui réfléchit plus avec ses poings qu'avec sa tête, qui dirige le clan.

    Hasard ou pas, ce livre est publié en poche quelques jours avant que s'ouvre le procès de l'ancien patron de l'Office central pour la Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (Ocrtis) dont les méthodes de travail sont considérées comme plus que douteuses. Des méthodes que l'on découvre un peu sous la plume de DOA.
    Ce roman a en fait deux volets. Un coté polar où l'on découvre progressivement pourquoi le commandant Lasbleiz est devenu un assassin et où l'on suit les enquêteurs tenter de pister le clan Cerda. Et un côté documentaire, où DOA essaie de nous expliquer comment fonctionnent les rouages, avec les liens entre truands et policiers dans l'univers des stupéfiants, les conflits entre services, et même, au sein d'un service, entre gendarmes et policiers.
    Les deux volets se vampirisent, et le livre devient alors indigeste ; beaucoup trop. J'avais bien aimé "La ligne de sang" et surtout "Citoyens clandestins" du même auteur, mais là je suis déçu. Quitte à vouloir faire de la pédagogie sur la lutte contre les trafics de drogues, DOA aurait mieux fait d'écrire un essai.
    Comme souvent chez cet auteur, les personnages sont complexes, semblant prêts à franchir les limites de l'inacceptable. Par leur intermédiaire, DOA cherche à jouer avec les nerfs du lecteur. Hélas, noyés dans les descriptions de la technocratie policière, cela ne fonctionne pas. On les observe de loin, sans vraiment se sentir impliqué.
    Je ne garde pas de mes trois lectures de romans de DOA le sentiment qu'il ait un style bien à lui. Les intrigues sont bien pensées. Le texte est bien écrit sans gros effets de style, ni pléthore de rebondissements. La lecture pourrait être fluide si elle n'était pas ralentie par le discours de la méthode. Dommage.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/09/26/retiaires-de-doa-chez-folio-trop-indigeste/

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    Couverture du livre « Retiaire(s) » de Doa aux éditions Gallimard

    Sophie Grelaud sur Retiaire(s) de Doa

    Rétiaire(s), c'est l'histoire de Theo, un flic ripou emprisonné pour avoir abattu le meurtrier de sa femme et de sa fille. C'est aussi l'histoire de Momo, le chef du Gang des Cerda. C'est l'histoire de la guerre entre la police et la gendarmerie.
    Toutes ces histoires s'entremêlent pour ne...
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    Rétiaire(s), c'est l'histoire de Theo, un flic ripou emprisonné pour avoir abattu le meurtrier de sa femme et de sa fille. C'est aussi l'histoire de Momo, le chef du Gang des Cerda. C'est l'histoire de la guerre entre la police et la gendarmerie.
    Toutes ces histoires s'entremêlent pour ne former qu'un seul récit plein de complexité.

    Je découvre l'écriture de DOA grâce à ce livre. Le style est rythmé, voire haché ce qui fait montée la pression.
    N'étant ni flics, ni voyous et encore moins jeune, j'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture de l'auteur, plusieurs fois j'ai du arrêter ma lecture pour vérifier ce que voulais dire un mot, ce qui n'a pas rendu celle ci fluide et m'a perturbé dans la compréhension de l'histoire.
    Je n'ai pas non plus réussi à m'attacher à un personnage tellement ils sont nombreux et complexes.
    Bref, ce livre, n'était pas pour moi.
    Néanmoins, l'auteur s'étant bien documenté, j'ai appris pas mal de choses sur les forces de l'ordre et le milieu de la drogue, ce qui est déjà très positif.

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    Couverture du livre « Retiaire(s) » de Doa aux éditions Gallimard

    Anita Millot sur Retiaire(s) de Doa

    Région parisienne (en plein Covid) voilà une affaire plutôt hors norme : Théo Lasbleiz (commandant de police) qui n’a plus rien à perdre, abat froidement (dans les murs du Tribunal Judiciaire) un délinquant notoire (Nourredine Hadjaj) lui-même meurtrier (par esprit de vengeance) de l’épouse...
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    Région parisienne (en plein Covid) voilà une affaire plutôt hors norme : Théo Lasbleiz (commandant de police) qui n’a plus rien à perdre, abat froidement (dans les murs du Tribunal Judiciaire) un délinquant notoire (Nourredine Hadjaj) lui-même meurtrier (par esprit de vengeance) de l’épouse (Isabelle) de ce dernier, et de sa fillette de dix ans (Camille) Une exécution qui n’est malheureusement pas du tout du goût de la juge (Diane Arostéguy) car le voyou était sur le point de lui balancer le nom de certains comparses … Ni de celui de ses anciens collègues … Seule, lui reste « fidèle », sa propre co-équipière (Luciana Rey) qui a un but précis : venger la mort de son jeune frère (qui venait juste de prendre ses fonctions) tué au cours d’une interpellation …

    En prison, Théo Lasbleiz va se retrouver en compagnie de Momo (son « tonton ») le frère illégitime des Cerda. À Montreuil, les Cerda et Nourredine Hadjaj, pourtant amis d’enfance, se sont peu à peu éloignés : les premiers étant particulièrement lassés des trop nombreux dérapages du fameux Nourredine … Et la rivalité latente entre le clan manouche et le clan rebeu prend vite de l’ampleur …

    Au beau milieu de ce chaos, le lecteur rencontre également l’ambitieuse Amélie Vasseur (capitaine de gendarmerie et ancienne membre de la section de recherche de Marseille) peu encline à trouver des excuses à Théo Lasbleiz (un peu « bordeline » dans son boulot …)

    Guerre des polices contre rivalité de clans. Sans oublier la rivalité sentimentale existante entre Manu Cerda (amoureux fou de Sirine) et Nourredine que lui a préféré la jeune femme. Sans oublier non plus les (frappadingues !) jumeaux des Balkans : Youri et Nanosh Stoian. Avec, en fond de décor, une incroyable cargaison de drogue en provenance d’Amérique du Sud … Et un Président bolivien pourri jusqu’à la moelle …

    Un sidérant et foisonnant roman noir, qu’on ne parvient pas à refermer avant la toute dernière ligne ! Mon premier DOA et j’ai adoré ! Nul doute que je lirai les précédents et j’espère qu’il y aura une suite à celui-ci ! (J’ai beaucoup pensé à la trilogie de Benjamin Dierstein – « Échos des années grises » – en découvrant ce fabuleux roman) Pour l’anecdote, le glossaire m’a été très utile !

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    Couverture du livre « Le serpent aux mille coupures » de Doa aux éditions Folio

    Miss Marple sur Le serpent aux mille coupures de Doa

    Allergiques à l’hémoglobine, passez votre chemin !
    Ah!je voulais changer de genre de lectures, moins de pensées négatives, d’introspection, davantage d’action, j’ai été servie !
    Et pourtant l’action se déroule majoritairement dans le Tarn et Garonne, pas loin de chez moi, avec des...
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    Allergiques à l’hémoglobine, passez votre chemin !
    Ah!je voulais changer de genre de lectures, moins de pensées négatives, d’introspection, davantage d’action, j’ai été servie !
    Et pourtant l’action se déroule majoritairement dans le Tarn et Garonne, pas loin de chez moi, avec des protagonistes locaux, à l’accent local, des expressions reconnaissables, des noms qui fleurent bon le sud ouest, tout est prêt pour prendre un peu l’air !!
    mais l’air vient d’ailleurs, d’Italie, d’Espagne, d’Amérique du sud et même encore de plus loin, on n’est donc plus du tout dans le local puisque la denrée principale, vendue, revendue, volée et disparue est bien sûr la drogue, intéressant tous ces gens à plusieurs niveaux ; ajoutez à cela une prise d’otage et vous avez les prémices d’un roman sacrément décoiffant .
    Ah j’allais oublier, les forces de l’ordre, gendarmerie.. on est à la campagne et policiers haut gradés venus eux aussi d’Espagne ou mutés de Paris , en plein désarroi professionnel et vous avez la totale !
    Ce roman, écrit en 2009 , il y a un siècle apparemment !! nous révèle les tenants et aboutissants de cette cavale et m’ont fait découvrir des pratiques qui sont sans doute totalement dépassées 15 ans plus tard !
    Bien que très violent et brutal, à mon goût, je n’ai pas pas fait de cauchemars, ce polar m’ appris pas mal et j’ai apprécié ce changement de littérature !
    Merci donc à la médiathèque de ma ville qui l’avait mis en avant !!