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Ce quatrième et dernier tome de la saga est le dénouement le plus inattendu que j'ai eu à lire. On y retrouve dès le début deux joueurs d'échecs qui écrivent l'histoire de Faerie par leur jeu. L'un des deux joueurs est ni plus ni moins Merlin l'enchanteur.
Le dénouement le plus inattendu parce que le scénario jusqu'à maintenant était tellement bizarre, nébuleux et mauvais qu'il était impossible de s'attendre à une histoire plus compréhensible et plus passionnante. Ce dernier volet est épique, tragique aussi mais surtout porteur d'une morale magnifique. C'est dommage car combien de lecteurs ne seront pas arrivés à cet album tellement déçus des précédents. Certainement parce que le scénario était de Civiello lui-même et qu'enfin il a fait appel à Thomas Mosdi pour finir proprement.
Le graphisme quant à lui est toujours fidèle au grand talent de Civiello. Les planches sont belles, entraînantes. Le souffle redonné par le scénario sont bien portés par des scènes de combat sanglantes et réalistes.
C'est le meilleur album de la saga, indéniablement, mais qu'est ce qu'elle est décevante cette saga.
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