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Frédéric Mistral, sous le pseudonyme de " Cousinié Macari ", publia quelques recettes dans l'Almanach Provençal.
Mais soyons honnêtes, comme la majorité des hommes de son siècle, Mistral ne s'est jamais trop penché sur les fourneaux. Il respecte la vieille séparation des sexes devant l'acte culinaire : à l'homme la charge de rapporter la nourriture, à la femme celle de préparer les plats. Pour Frédéric Mistral, la cuisine provençale rejoint l'un des caractères majeurs de la cuisine des bords de la Méditerranée, à savoir qu'elle est don de soi et offrande aux autres.
Elle est non seulement un matériau littéraire qu'il met au service de la cause qu'il défend, mais les plats qu'il présente dans ses poèmes, indépendamment de leur utilité dans la progression du récit et du témoignage qu'ils portent sur la vie d'alors, sont pour lui un facteur d'identité comparable à la langue. Le symbole de l'aïoli, la différence qu'il fait entre les mangeurs d'anchois et les mangeurs de beurre le montre bien.
Vous retrouverez avec émotion à l'intérieur de cet ouvrage les plats traditionnels et symboliques de Provence comme l'aïoli, la bouillabaisse, l'aigo boulido, l'anchoïade, les brassadeaux et bien d'autres. Des textes et des poèmes les plus célèbres de Mistral, Alain Gérard a extrait les passages concernant la cuisine. Lorsque la recette est donnée par le Félibre, il l'a reprise, sinon il l'a écrite.
De la cuisine littéraire donc ! Bonne lecture, bon appétit !.
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