"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sage Fowler, seize ans, est une bâtarde recueillie par un oncle riche et respecté. Sa seule chance de s'en sortir ? Faire un beau mariage. Elle se présente donc chez une des entremetteuses chargées de l'évaluation du potentiel de chaque candidat - des femmes qui font et défont les fortunes d'une famille, d'une région, d'un pays tout entier. Mais avec sa légendaire indiscipline et sa langue trop acérée, elle échoue lamentablement. Amusée par son cynisme et son sens aigu de l'observation, la marieuse fait toutefois d'elle son apprentie.
Sage s'embarque donc avec un groupe de beaux partis triés sur le carreau dans un périple vers la capitale. Cette précieuse cargaison est escortée par un bataillon de soldats d'élite qui ne tardent pas à réaliser qu'ils sont sur le point de se jeter dans la gueule du loup : le pays voisin, qui prépare une invasion, s'est allié avec certains des seigneurs locaux, et chaque étape du voyage pourrait bien être la dernière. Spécialiste des missions de reconnaissance, l'un des membres de la troupe recrute alors l'aide de Sage. Mais plus elle avance dans sa mission, plus elle découvre, horrifiée, que tout le monde joue double jeu... à commencer par son recruteur lui-même ! Et, doucement, le piège se referme sur elle...
Identités secrètes, machinations politiques et jeu de dupes passionné, La Couleur du mensonge fait monter les enchères jusqu'à un final surprenant. Le talent de conteuse d'Erin Beaty vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page !
L'intrigue nous mène dans des histoires de complots et mariages arrangés, à une époque où les femmes n'ont pas vraiment leur mot à dire sur ce fait.
L'histoire était sympathique, et j'ai trouvé sympa de voir une intrigue avec une histoire d'entremetteuse, malgré les grincements des dents quand les mariages sont arrangés. L'histoire offre quelques moments d'action, mais la plupart du temps, on est vraiment sur les intrigues de cour. Et ça n'a pas réussi à totalement me porter. Pour dire, à part quelques moments d'action et d'espionnage, je n'ai plus énormément de souvenirs concernant cette histoire.
Le double jeu qui dans le roman est en revanche bien réussi. De même pour les révélations, je ne m'y attendais pas forcément, et c'était bien mené par l'autrice.
Concernant les personnages, je suis plutôt mitigée pour certains. Sage est une femme avec une part d'indépendance que j'ai apprécié, mais d'autres aspects de sa personnalité ont moins accrochés avec moi. Il en fut un peu de même pour le capitaine de l'escorte des jeunes femmes. J'ai apprécié certains pans de sa personnalité, mais le côté torturé sauvé par le romantisme ne m'a pas convaincu, tout du moins par la vitesse où ça se construit. Cet aspect a été amené un peu rapidement à mon goût.
Je suis moins fan de la fin. Elle permet d'ouvrir vers les tomes suivants, mais personnellement, elle ne m'a pas donné l'envie de poursuivre la trilogie.
En conclusion, un roman avec des points sympathiques dans l'histoire et l'intrigue, mais qui m'a moins plu pour certains aspects des personnages et l'action plutôt sous-jacente de l'intrigue. Je pense que c'est un rythme et une histoire qui ne me convenaient pas, mais l'ayant lu en lecture commune, ce bouquin a su conquérir plusieurs lecteurs qui se sont plongés dans la suite juste après sa lecture.
Ce livre m'a fait pensé au dessin animé Mulan (et vu que c'est un de mes dessins animés préférés bah ça commence bien breef). Après, je dois avouer que le début m'a paru assez laborieux, j'hésitais à abandonner, mais au final je ne regrette pas d'avoir continuer ma lecture.
Les personnages sont vraiment tous adorables (booon sauf Jacqueline), le personnage de Sage qui peut sembler de prime abord exaspérant ne l'est enfin de compte pas du tout, c'est une fille intelligente et pleine de ressource (comme Mulan quoi !). Pour les personnages masculin j'avoue que parfois je me suis sentie un peu perdu entre certains nom en me demandant qui est qui.
Ce roman n'est pas forcément plein de rebondissement, mais l'intrigue est bien ficelée
Une pépite ce premier tome!!
Que dire de ce début de saga? Il est génial. J'ai adoré l'univers et surtout les personnages, tous autant qu'ils soient. La trame de l'histoire est super bien ficelée; les mensonges, les retournements de situations et surtout les jeux de rôles aident le récit à se mettre en place et à aimer pleinement l'histoire.
Ici, nous allons suivre Sage Fowler, rebelle et indépendante.
Elle espère pouvoir partir de chez son oncle pour aller travailler.
Or celui-ci à prévu de la marier. Mais Sage, avec son sale caractère va tout réduire à néant,et se retrouvera à être assistante marieuse.
Car ici, le royaume est régit par les alliances crées par les mariages durant le Concordium qui à lieu tout les 5 ans. Au cour du voyage que le convoi de jeunes demoiselles, les plus beaux partis du pays, entreprends jusqu'à la capitale avec des haltes dans différents châteaux, Sage fera la connaissance de Ash.
Je suis complètement tombée sous le charme d'Ash, que j'ai trouvé particulièrement touchant et tiraillé entre deux mondes mais qui fera tout pour Sage.
Bien sûr, s'ensuivra un petit jeu de séduction entre ces deux-là, sous fond de guerre qui menace le convoi. En effet les Kimisars menacent le royaume et les traîtres vont se distinguer.
De fil en aiguille, nou allons nous retrouver manipulés au même titre que Sage qui aura assez de ressources pour aider le Capitaine Quinn à mettre fin à ce début de guerre.
Par contre, l'auteur n'était pas obligée de faire tuer un personnage que j'ai adoré et dont je tairais le nom.
J'ai adoré le fait de ne pas savoir réellement qui est qui, et d'être plongée au coeur même de complots.
L'histoire entre Sage et Ash est magnifique et coule de source.
J'ai hâte de lire la suite.
http://hidesbouquine.blogspot.fr/2018/04/la-couleur-du-mensonge-la-couleur-du.html
« Faites tomber les masques…sans jamais abaisser le vôtre »
Au jeu de dupes, Erin Beaty pourrait y être couronné reine. Avec La couleur du mensonge, l’auteure te plonge au cœur d’un récit où règnent en maitre les faux-semblants, la manipulation, le tout enveloppé de mystère !
Fascinée, séduite par cette atmosphère mystérieuse, entourée de tromperie, de complots, j’ai littéralement dévoré ce roman ! L’auteur ne cesse de jouer avec son lecteur, c’est vraiment déroutant mais très plaisant à suivre !
A Demora, ce sont les entremetteuses qui façonnent le paysage amoureux et politiques. A travers Sage Fowler, l’apprentie entremetteuse d’une impulsivité séduisante, l’auteur nous donne toutes les pièces d’un puzzle, nous permettant ainsi de pouvoir déjouer les machinations qui s’y trament. Elle nous livre une histoire vraiment prenante, rythmée et arrive même à nous surprendre à de nombreuses reprises.
Avec La couleur du mensonge, Erin Beaty façonne un univers de fantasy très original, complexe et teinté de mystère. On pourrait considérer cela comme le principal défaut de cette histoire, rendant l’univers peut développer. Personnellement ce n’est pas mon ressenti, bien au contraire je trouve que c’est une force. J’ai adoré que ce premier tome garde tout son mystère tout en nous intriguant tout au long de l’histoire. C’est un univers qui a énormément de potentiel, qui donne envie de continuer à découvrir les machinations politiques et jeu de dupes qui s’y cachent.
Erin Beaty a un certain talent de conteuse qui vous tiendra en haleine. Elle te plonge avec une facilité déconcertante dans l’aventure que va vivre Sage. C’est un personnage remarquablement bien travaillé tout comme les autres personnages qui gravitent autour d’elle. J’ai adoré sa légendaire indiscipline, sa langue trop acéré, son besoin de liberté.
Au jeu des mystères, Erin Beaty nous livre un scénario finement bien ficelé et prouve aussi qu’il n’y a pas forcément besoin d’un condensé d’action pour nous livrer un excellent roman ! Tout est dans la manipulation ! L’auteur joue vraiment habillement avec son lecteur !
La couleur du mensonge se révèle être une histoire qui séduit facilement grâce à un personnage bluffant, à un univers des plus mystérieux dont l’incertitude constante où non plonge l’auteur est propice aux machinations et double jeu !
La couleur du mensonge… sa magnifique couverture, son résumé un peu trop détaillé, mais particulièrement intrigant… Voilà un titre qu’il me tardait de recevoir, et une histoire que je me languissais de dévorer ! Je n’ai pas attendu : je me suis jetée dessus sans tarder et je l’ai terminé très rapidement. Ce premier tome s’est révélé être un page-turner bourré de surprises.
Sage vit à la charge de son oncle et sa tante. Pour une fille telle qu’elle, le seul choix dont elle dispose est celui du mariage. Pourtant, Sage ne l’envisage pas un instant. Son caractère impétueux et son don aigu pour analyser les autres font d’elle une personne difficile à contenter. Un jour, son oncle lui annonce qu’il a réussi à lui obtenir une entrevue avec la marieuse la plus cotée du pays. Même si elle n’en a pas la moindre envie, Sage se plie à sa décision et rencontre donc Maitresse Rodelle. Mais on ne se débarrasse pas aussi facilement de sa langue bien pendue, et Sage n’est pas une fille qui se plie aux règles élémentaires. Plutôt que de lui trouver un mari, Maitresse Rodelle la prend comme apprentie. Les voilà bientôt à sillonner les routes afin d’accompagner de jeunes célibataires vers la capitale où elles seront mariées aux plus beaux partis du royaume. Escortées par une troupe militaire aux intentions douteuses, Sage va se lancer dans une aventure des plus inattendues.
Ce qui m’a d’abord séduit dans La couleur du mensonge, c’est son cadre bien particulier. Un univers aux allures médiévales, tout en se retrouvant dans la peau d’une apprentie entremetteuse… ça me plaisait énormément ! Il m’est très vite apparu que ce titre ressemblait à certains ouvrages de fiction historique, tout en apportant un vent bienvenu de nouveauté et d’une certaine modernité.
On le remarque surtout à travers Sage, une héroïne qui ne s'en laisse pas compter, opiniâtre avec un caractère de feu. Fine observatrice, elle m’a impressionnée plus d’une façon. Elle m’a fait penser à un petit animal sauvage qui mord parfois la main qu'on lui tend.
On suit également Ash et Queen, deux hommes chargés d’escorter les jeunes filles jusqu’à la capitale. Il y avait quelque chose chez Ash qui me dérangeait, sans que je parvienne à mettre le doigt dessus. En revanche, j’ai eu un faible pour Queen (quand vous aurez lu le livre, vous comprendrez l’ironie de la situation).
Là où Sage s’avère trop prompte à passer aux conclusions, Queen, lui, se montre trop pressé dans chacun de ses actes. Les histoires de Queen et de Sage sont différentes en tout point, mais leur route finit par s'entrecroiser par la force des choses. Et ça donne quelque chose… d’intéressant, je dirais !
La prise en main du roman n’a pas été sans quelques difficultés, en ce qui me concerne. Le début, avec sa légère surcharge de plans stratégiques, m'a paru un peu difficile à intégrer. Mais après une centaine de pages, toutes les pièces du puzzle se mettent en place et j'ai pris énormément de plaisir à découvrir cette histoire.
L'univers créé par Erin Beaty est fourni, la psychologie des personnages bien amenée et sans artifices. L'auteur nous les présente tels qu'ils sont et nous offre des dialogues particulièrement percutants.
Au niveau du style et du contexte, j’ai beaucoup pensé à The Curse qui est une saga que j'affectionne énormément. Ça bouge dans tous les sens, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Erin Beaty joue avec nos nerfs, les personnages rusent, mentent et se cachent de lourds secrets. La manipulation atteint un tel niveau qu'au bout du compte, on ne sait plus très bien qui manipule qui.
Quand on parvient au point de rupture où les masques s'abaissent, c'est la confusion qui règne. J'ai commencé à revenir en arrière pour relire certains passages et faire la lumière sur des dialogues un peu nébuleux. Une chose est certaine : les personnages cachent sacrément bien leur jeu. Et c’est sans doute ce que j’ai le plus aimé dans ce premier opus !
En résumé, stratégies militaires et paranoïa sont de mise. La couleur du mensonge est un roman qui s’apprivoise, où la vérité se mérite. Ne croyez pas tout ce que vous lisez, vous risqueriez de tomber dans le panneau, comme moi ! Ici, tout le monde cherche à en apprendre sur tout le monde. Les personnages rivalisent de ruses pour découvrir ce que cachent leurs interlocuteurs. Prêts pour une aventure où les mensonges sont au cœur de toutes les préoccupations ?
Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/fantasy---merveilleux/la-couleur-du-mensonge-erin-beaty
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