"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce recueil de cartes postales intérieures suit la météo d'amours contrariées. Audacieux récit de l'intime, il nous plonge au coeur d'une relation où le désir s'invite. À mesure qu'une nouvelle flamme grandit là où tout avait sa place, que l'attirance s'attise et s'interdit, l'écriture surgit. Alexandra souffle l'ardeur sur des coeurs et des corps qui se cherchent ou ne se trouvent plus. La Couleur de la nuit a cette nuance insaisissable de la lumière qui brûle la pellicule avant que l'image ne se développe. On y retrouve l'errance de la pensée, des rêves et des interdits que la couverture vespérale rend possible. À l'abri, les mots osent seuls la transgression : ils fusent et diffusent l'amour et la détresse. La nuit devient un amas de nuances où le désir, la douleur et les entrailles déchirées se révèlent.
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