L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Kathie et l'hippopotame se déroule dans une mansarde parisienne trop belle pour être vraie, où une femme dicte à un scribouillard ses souvenirs de voyage en vue d'en faire un livre. Mais, en réalité, tout se passe à Lima, ce «grenier» renvoyant à la littérature. Au fil de la conversation, au détour d'une phrase, chaque réponse suscitant des questions inattendues, les interlocuteurs effleurent tout d'un coup un abîme : l'abîme de l'autre, ce tréfonds où des démons se réveillent d'un très long sommeil, qui gagnent la surface et se coulent dans la forme policée du dialogue, faisant craquer le vernis des mots. Et de façon involontaire, un personnage pousse l'autre vers ce point de l'être où l'expérience défaille : le mensonge de la littérature a fait remonter à la surface ce moi qui est un peu plus vrai que celui que l'on promène, et un autre théâtre, pour ainsi dire, occupe la scène, et commence le voyage de chacun vers ses propres origines. La Chunga se présente également comme une valse-hésitation entre la réalité et l'imaginaire, entre le présent insipide et des affabulations qui renvoient à un passé mythique. Au centre de ce jeu, la Chunga, une tenancière de bistrot aux confins désertiques du nord du Pérou...
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