"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1956, Joyce Mansour (1928-1986) quitte définitivement l'Égypte pour la France. À Paris, elle retrouve les surréalistes. Avec André Breton elle parcourt les puces et les galeries en quête d'objets insolites. Elle participe activement au mouvement tel qu'il se réinvente alors, apportant d'abondantes contributions aux expositions, revues et autres jeux quotidiens du groupe. Son oeuvre à la fois ludique et violente, ses « histoires nocives » et ses « contes pour hommes faits », font d'elle le dernier grand poète surréaliste du XXème siècle.
Quelques clichés nous montrent cette femme élégante, d'une beauté troublante, fumant le cigare au milieu de ses splendides collections de tableaux ou d'objets océaniens. Son salon fut à Paris, comme ceux de Marie-Laure de Noailles et de Lise Deharme, un lieu de rencontre mondain pour les artistes de passage mais aussi pour la haute société parisienne. Banquiers et industriels y croisaient ses amis : Henri Michaux, André Pieyre de Mandiargues, Pierre Alechinsky, ...
Abondamment illustrée, s'appuyant sur les archives laissées par Joyce Mansour (correspondances et inédits) et sur les publications surréalistes, cette biographie révèle l'étonnante personnalité de l'« étrange demoiselle ». Marie-Laure Missir suit avec passion cet itinéraire insolite tout en proposant une histoire inédite du surréalisme d'après-guerre.
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