"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fils d'ouvrier, Jean Martin (1911-1996), originaire de Lyon, est un artiste autodidacte. Dès 1933, il participe au salon d'Automne.
Durant les années 1930, il développe une peinture réaliste et sociale marquée par les peintres du 16e siècle allemand, particulièrement Grünewald, et par l'expressionnisme allemand et flamand.
Sa maîtrise picturale d'une rare expressivité plastique suscite l'admiration de nombreux critiques. En 1940, aux côtés de l'éditeur Marc Barbezat, il participe à l'aventure de la revue L'Arbalète, dont il dessine la première de couverture et qui publiera les premiers textes de Jean Genet, de Jean Wahl ou de René Tavernier.
Entre 1945 et 1947, Martin expose annuellement à Paris chez Katia Granoff. À partir de 1946, il produit de nombreux décors et costumes pour le théâtre, notamment pour les compagnies de Raymond Hermentier, de Jean-Marie Serreau et de Louis Jouvet.
En 1952, il fonde avec son épouse, Rosette, la galerie Art & Tradition Chrétienne, rue Saint-Sulpice, participant activement au renouveau de l'art sacré, auquel la Reconstruction donnera une forte impulsion. Dès lors, l'artiste voue sa prédilection à l'intemporalité médiévale, créant des images fortement empreintes d'idéalisme roman et byzantin, à la faveur de la redécouverte de la peinture à la tempera auprès de maîtres orientaux.
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