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Iroise, pour violoncelle solo fut écrite entre mai et août 2019 pour sa créatrice, la concertiste Emmanuelle Bertrand. J'ai pensé cette pièce en deux parties d'égales durées, comme deux Traversées imaginaires. La première, intitulée Ar Mor (la mer en breton), porte en sous-titre : « Du Conquet à Ouessant, mer d'huile, contemplant horizon ». Elle retrace le voyage, calme (ce qui est rare) de ce port de la pointe Finistère au port ouessantin, ce que j'assimile à un voyage initiatique. C'est un doux cabotage, balancement, que viennent contrarier, mais très légèrement, les deux notes si b et la b répétées. On y trouve des oiseaux marins, tout un paysage évoqué, toute une nature dans sa beauté.La deuxième traversée se nomme Ar Douar (la terre en breton) et est sous-titrée : « De Molène à Brest, balloté du corps et du coeur». Il arrive que le voyage de retour soit très agité, aussi agité que notre état intérieur, alors que nous sommes obligés de quitter ces paradis pour retrouver la continent, son bruit perpétuel, son agitation. Ce voyage retour veut transmettre un esprit mécanique, quelque chose d'inexorable, de rythmique, âpre...Car la mer d'Iroise a ceci de paradoxal : son calme n'est qu'apparent, son soleil encadré de « grains » potentiels ; elle est à l'image de ces habitants, aussi rudes que sensibles.Benoît Menut
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