"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Luxueuse première monographie, prolongeant un cycle de films inspiré par le mouvement d'architecture utopiste des Métabolistes, apparu en 1959 au Japon. Les vidéos rassemblent plusieurs portraits de villes japonaises, superposant des images de réalités urbaines et sociales, filmées et photographiées, à des images virtuelles.
L'ouvrage de Pierre-Jean Giloux fait suite à la réalisation d'un cycle de films dans lesquels l'artiste explore les liens qui relient quatre villes japonaises (Tokyo, Yokohama, Osaka, Kyoto) à l'intense passé architectural de l'archipel ; l'utopie métaboliste à laquelle il est constamment fait référence dans l'oeuvre de Pierre-Jean Giloux semble avoir joué un rôle déterminant dans la constitution de l'identité culturelle des japonais.
Pierre Musso, éminent chercheur et directeur de l'Institut d'Études Avancées de Nantes, spécialiste des réseaux, fait partie des trois auteurs qui ont produit le corpus de textes de la monographie Invisible Cities, avec Élie During, philosophe, professeur à l'école des Beaux-arts de Paris et spécialiste de Bergson, et Vincent Romagny, historien d'art et commissaire d'exposition, enseignant à l'école des Beaux-arts de Lyon. Ingrid Luquet-Gad, philosophe et responsable de la rubrique arts plastiques aux Inrocks, a réalisé une interview inédite de l'artiste.
Le travail de Pierre-Jean Giloux (né en 1965 à Mâcon, vit et travaille en Europe) se situe à la convergence d'intérêts pour l'espace, le volume et les images. Ses vidéos sont le résultat d'associations et d'hybridations iconographiques. Il développe par le biais des techniques numériques un travail de collage, de montage, de compositions visuelles et sonores qui incluent parfois des séquences animées en 2 et 3 dimensions.
Pierre-Jean Giloux cherche à créer un langage utilisant le son et l'image, combinant culture pop et médias de masse avec des éléments issus des arts visuels et de l'architecture.
Les interventions graphiques sur les images lui permettent ainsi de modifier la perception du réel et ainsi de créer des « mondes reconstruits ». Il aime faire cohabiter le virtuel et le réel dans le dessein d'établir un dialogue et de les questionner.
L'exposition et la projection de ses films se font sous forme d'installations immersives où le spectateur est invité à déambuler à l'intérieur de dispositifs multi-écrans. Les frontières entre images de synthèses et images réelles s'estompent et laissent libre cours au regardeur d'inventer sa propre narration. Il projette aussi ses films monobandes dans le cadre de festivals vidéo et d'arts numériques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !