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Fidèle à un style dans lequel suggérer c'est toujours davantage dire, l'auteure, au rythme des images, des silences, des sons, architecture une poésie comme métaphysique instantanée, portée par l'intensité. Il ne s'agit plus d'un temps horizontal, ce « temps commun qui fuit horizontalement avec l'eau du fleuve, avec le vent qui passe », mais d'un temps arrêté, qui ne suit pas la mesure et que Gaston Bachelard nomme « un temps vertical ».
En titrant Instant de Terres avec « le singulier » de l'Instant et avec « le pluriel » de Terres, Martine - Gabrielle Konorski fonde l'instant poétique sur l'instantanéité de plusieurs terres : « aussi précieux soit chaque instant, instant unique, il s'épanouit sur différentes terres, notamment celles où l'écriture me charrie ».
Instant de Terres dit bien toutes ces terres qui résonnent en nous et qui nous habitent, « celle des origines, celle de l'enfance, des souvenirs, des douleurs, de la joie, de l'amour, des drames, celle de la solitude, des paysages, de la création et de tous les imaginaires ».
Dans cet Instant de Terres, la poésie de Martine-Gabrielle Konorski côtoie les terres du peintre Colin Cyvoct.
Six illustrations de Colin Cyvoct Ouvrage publié avec l'aide de la Région Bourgogne Franche-Comté
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